Les athlètes russes sont bien plus visibles aux Jeux Paralympiques de Paris qu’aux Jeux Olympiques de Paris.

L’équipe paralympique ukrainienne a été consternée par la décision russe. Photo des Jeux d’hiver de Pékin 2022. AOP

Pas moins de 90 athlètes russes participeront aux Jeux paralympiques de Paris sous drapeau neutre. Auparavant, 15 athlètes russes étaient présents aux Jeux olympiques d’été.

Les athlètes finlandais critiquent la participation russe à cet événement majeur.

– Je pense qu’il ne devrait être libéré sous aucune forme jusqu’à la fin de la guerre en Ukraine, dit l’archer Jer Forsberg.

Forsberg rappelle qu’il existe d’autres raisons pour lesquelles la participation des athlètes russes est discutable.

– De toute façon, la partie russe a eu des problèmes avec la lutte contre le dopage et il n’existe aucun système fonctionnel pour cela. Ensuite, lorsque ces choses seront en ordre, vous pourrez commencer à réfléchir à la question de savoir si nous serons autorisés à y adhérer.

Selon l’archer Jere Forsberg, les athlètes russes n’ont rien à faire aux Jeux paralympiques. Harri Kapustamäki

Également un enrouleur de fauteuil roulant Leo-Pekka Tähti est d’accord, même si cela n’affecte pas sa concurrence personnelle.

– Il faut réfléchir à cette question de manière un peu égoïste et essayer d’exclure complètement ces facteurs externes. Par exemple, lorsque nous étions à Pékin (Jeux paralympiques de 2008), nous avons beaucoup parlé des droits de l’homme et de la manière dont ils sont mis en œuvre en Chine. Mais là-bas, nous faisions du sport avec d’autres.

Je ne peux rien faire

En septembre 2023, l’Assemblée générale du Comité international paralympique a décidé que les athlètes de Russie et de Biélorussie seraient autorisés à concourir à Paris sous drapeau neutre.

Cette décision a bien entendu fait sensation en Ukraine, où le président du Comité paralympique du pays Valéry Souchkevych a critiqué la décision avec des termes durs.

– C’est la politique du Comité International Paralympique et les athlètes ne peuvent pas l’influencer. La position de la société finlandaise sur la question est peut-être très différente, mais nous ne pouvons toujours rien y faire, dit le joueur de curling en fauteuil roulant. Toni Piispanen.

– Il n’y a pas de concurrents de ces pays en curling, donc ce n’est pas une chose si tangible pour nous, les curleurs, poursuit-il.



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