Au moins 25 personnes ont été tuées et 20 autres blessées dans une attaque à la roquette ukrainienne contre un marché local de la ville de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, annexée par la Russie. C’est ce qu’a rapporté Denis Pouchline, le dirigeant nommé par la Russie de la région du même nom dans l’est de l’Ukraine. Parmi les blessés figurent également deux enfants, dont la vie ne serait pas en danger. Une évaluation antérieure faisait état de dix-huit morts et dix blessés.
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L’attaque aurait eu lieu dans le district de Kirov, au nord-est de la ville, a déclaré le dirigeant installé à Moscou, Alexeï Koulemzine, dans un bref message sur Telegram. Un autre responsable parle d’« un terrible bombardement ». «À l’heure actuelle, 25 décès sont confirmés. Au moins vingt personnes ont été blessées », a déclaré Pushlin sur Telegram. Des images de l’agence de presse Reuters montrent des corps ensanglantés gisant sur un marché. L’attaque a eu lieu à une vingtaine de kilomètres de la ligne de front.
Selon Pouchline, l’Ukraine a attaqué le marché « le dimanche, quand il est le plus fréquenté ». Selon le leader, des médecins légistes rassembleraient des éléments sur les lieux de l’attaque pour déterminer quelle arme a été utilisée. L’Ukraine n’a pas encore répondu à cette accusation.
Moscou a fermement condamné l’attaque du marché de Donetsk dimanche. « Le régime néo-nazi de Kiev, soutenu par les États-Unis et ses États satellites, a une fois de plus commis un acte de terrorisme barbare contre la population civile russe », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. L’attaque montre qu’« il est nécessaire d’atteindre tous les objectifs » en Ukraine.
Le bilan de l’attaque n’a pas pu être vérifié de manière indépendante. Si cela est exact, il s’agirait des violences les plus meurtrières à Donetsk ces derniers mois, avec 25 morts. La région est sous le contrôle des séparatistes pro-russes depuis 2014 et est régulièrement sous le feu des tirs de l’armée ukrainienne. La ville est à une vingtaine de kilomètres de la ligne de front.
Pendant ce temps, Moscou et Kiev se contredisent sur la prétendue conquête russe d’un village de la région de Kharkiv, également dans l’est de l’Ukraine. Il s’agit d’un village où vivaient seulement 45 personnes avant l’invasion russe, à environ 30 kilomètres au sud-est de Koupiansk, une ville sous le feu des Russes depuis des mois.
Le ministère russe de la Défense est fier d’avoir pu libérer les habitants, mais selon l’Ukraine, il s’agit d’un village de cinq maisons au maximum qui a été complètement détruit. Selon Kiev, l’endroit n’a aucune importance au niveau militaro-stratégique. Cependant, la conquête peut être considérée comme symbolique de la pression que les Russes continuent d’exercer sur les lignes de défense ukrainiennes.
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