Lukaku traverse et ravit ! Il rate un penalty, puis renverse Lecce à la 94e minute : la Roma gagne dans le temps additionnel

L’avant-centre belge a vu un penalty stoppé par l’excellent Falcone, mais à deux minutes de la fin il a suivi le but d’Azmoun et a fait passer en vain l’avantage d’Almqvist.

Andrea Pugliese

– Rome

Au dernier souffle, le cœur dans la gorge, quand tout semblait fini. Pour Lecce, c’est une blague, pour Roma, une joie inattendue et aussi une bouffée d’air frais. Car jusqu’à la 46ème minute de la seconde mi-temps Mou il était à terre (but d’Almqvist) et pouvait voir l’abîme de près. Puis une tête d’Azmoun (toujours bonne, comme à Monza) et le dernier but de Lukaku ont offert à la Roma une victoire désormais inattendue. Et cela permet Mou pour dépasser Sarri au classement, en attendant le derby de dimanche prochain.

Suprématie du pays

Mourinho trouve Dybala d’entrée et envoie Aouar en marquage fixe sur Ramadani sur la construction de Lecce par le bas. D’Aversa, cependant, s’aligne cette fois sur une sorte de 4-2-3-1, où la différence est faite par Rafia, qui agit en partie comme milieu de terrain (reconstitution du trio de milieu de terrain) et en partie comme milieu offensif. La Roma pourrait immédiatement mettre le match sur la meilleure voie, mais Lukaku frappe mal un penalty sur Falcone qui est accordé après seulement 2′ de jeu grâce à un handball de Baschirotto suite à un tir de Dybala. Chance en or gâchée, les garçons de Mou ils restent pour jouer (occasions d’El Shaarawy et Aouar et slalom dans la surface de Dybala qui se termine par un rabona trop haut), même si tout compte fait, la défense de Lecce a bien résisté. En revanche, le premier tir (extérieur) n’est arrivé qu’à la 29e minute avec Ramadani, mais Lecce a tiré de loin et a ensuite créé quelques autres occasions avec Banda : sur le premier, le Zambien a réclamé un penalty pour une main par Karsdorp, sur le deuxième il gâche tout au moment décisif. Dybala, en revanche, commence à créer du jeu au milieu, la Roma travaillant cette fois beaucoup plus au centre que sur les couloirs latéraux. Et une habileté de l’Argentin (mini-sombrero et volée) rapproche une nouvelle fois la Roma du but, mais sans parvenir à le trouver.

Le cœur battant

Cependant, D’Aversa a compris qu’il pouvait le jouer, également parce que Lecce prenait courage au fil des minutes. La vitesse de Banda et d’Almqvist sur les ailes crée des problèmes à l’arrière-garde rom, même si Pongracic se crée l’occasion grâce à un ballon sanglant perdu au milieu par Aouar. Ensuite, Lukaku gaspille Falcone et El Shaarawy gaspille à son tour une opportunité potentielle de marquer. Aujourd’hui, cependant, le match est plus équilibré, compte tenu également du fait que la recherche de buts de la Roma crée des espaces invitants pour les contre-attaques des visiteurs. Puis après un mois et demi, Renato Sanches réapparaît également, mais c’est Almqvist à la 26e minute qui brûle Rui Patricio et donne l’avantage à Lecce (double erreur sensationnelle de Mancini sur Banda). Mou met donc d’abord du 3-4-3 (à l’intérieur d’Azmoun) puis du 4-2-4 (avec Belotti proche de Lukaku et Azmoun et Dybala au large). L’Argentin est proche d’égaliser, Strefezza arrive à un cheveu du 2-0. Puis l’Olimpico redescend, alors que tout semblait joué : d’abord Azmoun égalise de la tête dans le temps additionnel suite à une pointe de Zalewski, puis Lukaku trouve l’occasion décisive dans la surface pour le 2-1. Cela se termine ainsi, avec la joie romaniste et les moqueries de Lecce.





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