L’avant-centre belge a plus de trois semaines pour être au top de sa forme pour le grand match du 4 janvier, avec Inzaghi qui devra étudier le duo offensif compte tenu du retour tardif de Toro.
Romelu Lukaku travaille dur. La déception de la Coupe du monde s’efface avec beaucoup de sueur et de courbatures du travail sur le terrain d’entraînement, celui d’Appiano Gentile. Au fil des jours, la Belgique deviendra un souvenir bien amer, tout comme les occasions manquées au Qatar par l’avant-centre de l’Inter : l’espoir, à Milan, est que le joueur de 29 ans rattrapera son retard avec le Maillot des Nerazzurri, peut-être même en commençant par son premier match officiel de 2023. Le 4 janvier, en effet, Napoli est attendu au Giuseppe Meazza.
La cible
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Considérant que contre le Maroc et la Croatie, le coup d’État estival de Giuseppe Marotta a duré 53 minutes – plus des vols – sur le terrain, pour le moment, il y a toutes les conditions pour croire que dans trois semaines abondantes, Lukaku pourra avoir au moins 70 à 80 minutes d’énergie. et souffle dans le corps : donc, starter contre l’équipe de Luciano Spalletti. C’est le défi aux leaders, un match qui pourrait fixer les objectifs de l’Inter pour la suite du championnat : avec une victoire l’écart se réduirait à 8 points, avec une défaite il reviendrait même à 14 points après seulement 16 journées. Décidément trop pour garder le Scudetto dans la volonté de Samir Handanovic et de ses compagnons. Soulignant l’importance évidente d’Inter-Naples, la centralité d’avoir un Lukaku à part entière doit également être soulignée. Face à une équipe aussi en forme, il serait évidemment indispensable d’avoir un bélier capable de détraquer la défense des leaders. Actuellement, le bilan du Belge contre les Napolitains parle de 3 buts en 4 matches de championnat précédents : toujours des buts décisifs pour les trois points, toujours dans les matches aller de Serie A. Il y a suffisamment de raisons pour sacrifier chaque once d’énergie à Appiano Gentile.
Partenaires recherchés
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Si un Lukaku en forme ne peut être écarté, quelques doutes peuvent surgir autour d’un Lautaro Martinez d’après-Coupe du monde et d’après-vacances. Jusqu’au Taureau est essentiel pour la phase offensive de Simone Inzaghi, il faut en effet considérer que l’Argentine jouera son dernier match entre le 17 (finale pour la troisième place) et le 18 décembre (finale) : si l’on ajoute les dix jours de repos canoniques qui appartiennent à chaque Joueur de l’Inter après la Coupe du monde, on arrive à 28-29. Il reste donc moins d’une semaine pour parfaire sa condition physique et viser Napoli. En cas de grande forme, ce sera lui qui soutiendra Lukaku, mais l’entraîneur est déjà prêt à envisager au moins deux alternatives. Le premier est celui testé en amical face à Salzbourg : Henrikh Mkhitaryan comme deuxième attaquant, un rôle que l’Arménien a dans ses cordes et qui a donné sa satisfaction en amical. La solution d’Edin Dzeko est plus classique, celui qui a en fait remplacé le Belge à l’été 2021 et qui pourtant – pour cette raison – n’a jamais collaboré avec lui. Seulement 23 minutes après le début de la première journée du championnat, contre Lecce. Dans ce match, Inzaghi avait décidé d’insérer le Bosniaque en seconde période à la place de Hakan Calhanoglu alors que le match était en jeu après des buts de Lukaku lui-même et d’Assan Ceesay. Bref, une collaboration de 23 minutes à exposer en ce début fougueux de 2023 : un pari, peut-être, mais une option à ne pas sous-estimer. L’inconnu peut s’effondrer comme des étincelles, la frontière est fine mais très importante.
12 décembre – 17:01
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