Lukaku grandit, Dzeko résiste : mais pour Istanbul le bosniaque reste le favori

Le scrutin pour la place aux côtés de Lautaro se poursuivra jusqu’à la finale de la Ligue des champions le 10 juin : le Belge n’a jamais été aussi en forme cette saison, mais jusqu’à présent, il a toujours été bon avec l’ancien Roma.

Et maintenant à Atatürk à Istanbul qui sera le partenaire en attaque de Lautaro Martinez ? Les choix de Simone Inzaghi à partir de février laissent peu de place au doute et, même si pour le moment la condition physique des deux attaquants concernés fait pencher la balance de manière décisive en faveur de Romelu Lukaku, le sentiment est que, sans bouleversements dans les 16 prochains jours, Edin Dzeko débutera dès la 1ère minute face à Manchester City. Droite? Faux? Comme d’habitude, le terrain le dira. Ce qui est certain, c’est qu’en 2022-23, les choix de l’ancien entraîneur de la Lazio étaient bons et que dans les 8 de la saison ou hors saison, que ce soit un match de 180 minutes, un match à élimination directe ou une finale, son Inter était parfait. : deux trophées levés vers le ciel (la Super Coupe à Riyad le 18 janvier et la Coupe d’Italie hier soir) plus des adversaires évincés de la course du calibre de Milan, Benfica et Porto en Ligue des Champions, Juventus, Atalanta et Parme en Italie Tasse. À presque toutes ces occasions, Edin Dzeko était le partant en attaque et Romelu Lukaku sur le banc. La seule exception a été l’Inter-Atalanta, où le Belge a débuté dès la première minute. Grande Rome il n’était souvent pas au top en raison des séquelles de la double blessure à la cuisse gauche, mais si en hiver la motivation du choix… « a tenu », il y a maintenant d’autres appréciations derrière la décision d’Inzaghi.

Rage et but

Le Bosnien est sorti à la 58e minute du match face à la Fiorentina assez énervé : il voulait jouer plus ou peut-être était-il simplement énervé d’avoir raté une occasion peu compliquée alors que l’équipe était encore en retard au score. Le fait est que, dès qu’il a vu le numéro 9 s’allumer sur le panneau d’affichage du quatrième arbitre avec le 90 (celui de Lukaku) à côté, son sang a bouilli dans ses veines et il n’a pas pu retenir sa colère sur le banc. Affaire ouverte et refermée en l’espace d’une nuit étant donné que le trophée est revenu à Milan avec l’Inter, mais c’est quand même une sonnette d’alarme. Dzeko s’est débloqué ces dernières semaines avec un doublé contre Hellas Verona et avec un but lors du match aller de l’Euro-derby. Auparavant un jeûne de plus de 3 mois qui durait en championnat à partir du 4 janvier et plus généralement à partir de la finale de la Super Coupe du 18 janvier. Comparé au Belge, il garantit à l’équipe plus de solutions tactiques car il rencontre la manœuvre, lie le jeu, fait bouger le ballon et agit comme un meneur de jeu offensif, mais les chiffres de l’ex United sont éloquents. On pourrait dire… tout autre chose. Lors des 6 derniers matches de Ligue des champions, ceux à élimination directe, Romelu a marqué deux buts, tous deux cruciaux pour passer, et il a servi Lautaro avec une passe décisive lors du match retour de l’Euro derby, mais il y a bien plus : à partir de début avril à partir de là, il a marqué 8 buts, dont six en championnat. En 2023 il est même à deux chiffres avec 11 buts pour les Nerazzurri et 4 pour l’équipe nationale. Bon, en finale de la Coupe d’Italie, il a été réprimandé parce qu’il n’aidait pas toujours dans la phase de non-possession (même son ami Lautaro, qui avait déjà été remplacé, est allé jusqu’à la ligne de touche pour le rappeler), mais peut-être Lukaku avait un tel désir de battre Terracciano, qui pour une fois (et seulement pour quelques actions) pensait plus à sa soif de buts qu’au reste.

Dernier choix

Samedi face à l’Atalanta, dans un match que l’Inter ne peut absolument pas perdre s’il ne veut pas compliquer sa préparation aux qualifications pour la prochaine Ligue des Champions, l’ancien joueur de Chelsea sera de nouveau titulaire et voudra démontrer, comme expliqué dans une interview avec un site Web à la maison, que « je sens que cette chemise est à moi et je sais que je dois donner quelque chose de plus ». Ensuite, il y aura le match contre Turin lors de la dernière journée et la finale de la Ligue des champions à Istanbul le 10 juin. Si Inzaghi a atteint l’épilogue en Europe, à l’intérieur ou à l’extérieur par excellence sur le sol turc, alignant toujours Dzeko et Lautaro en tête, la logique laisse penser qu’il fera de même cette fois aussi. Il a retrouvé l’équipe… en Coupe au fil des semaines, certaines d’entre elles particulièrement dures car il n’avait pas la possibilité de choisir (Brozovic et Grande Rome n’étaient pas au sommet), et a des croyances importantes. De plus, Dzeko aura le désir de se venger de l’ex qui a joué et gagné à City avant d’être vendu à la Roma, quand ils lui ont fait comprendre que son temps à Manchester était terminé. D’accord, mais le meilleur buteur de l’histoire de l’équipe nationale belge est peut-être au meilleur moment de sa deuxième aventure avec le maillot des Nerazzurri et a le feu qui brûle en lui. Avec Lautaro, on entend parfaitement et le dialogue amoureux qu’il a eu avec le père de Taureau, sur la pelouse de l’Olimpico après la finale de la Coupe, le certifie. Il sera également là lundi pour la fête de mariage entre Lautaro et Agustina. Dans l’espoir, donc, de le retrouver aux côtés d’Atatürk dès 1′ et de faire… la fête avec Guardiola, adversaire des derbies de Manchester entre United et City. Mais c’est une autre histoire.



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