« L’UEFA ajuste les règles du fair-play financier après une virée shopping à Chelsea »

Noni Madueke a signé cet hiver un contrat jusqu’en 2030 et Mudryk même jusqu’en 2031. Cela offre à Chelsea la possibilité d’étaler les indemnités de transfert qu’il a dû payer pour ces joueurs sur une période de 7,5 et 8,5 ans respectivement.

Mudryk a coûté au moins 70 millions d’euros. Parce qu’il a signé un contrat de 8,5 ans, seulement un peu plus de 8 millions d’euros sont amortis chaque année. Si l’Ukrainien n’avait été engagé que pour 5 ans, Chelsea aurait dû radier 14 millions d’euros chaque année pendant toute la durée de l’engagement. Grâce à cette construction, les possibilités de Chelsea sont soudainement beaucoup plus grandes que les règles du fair-play financier ne le prévoyaient réellement.

Jamais auparavant un club n’avait dépensé autant d’argent en une saison. L’actuel numéro 10 de Premier League ne semble pas non plus prêt sur le marché des transferts. L’équipe de Graham Potter vise également le milieu de terrain du Benfica Enzo Fernández, qui devrait coûter plus de 100 millions d’euros. Des joueurs comme Malo Gusto (Lyon) et Amadou Onana (Everton) seraient également sur la wish list pour cet hiver.

Plusieurs clubs ont fait part à l’UEFA de leurs inquiétudes concernant le comportement de Chelsea. L’Association européenne de football prévoit désormais de fixer un maximum de cinq ans pour la période sur laquelle les frais de transfert d’un joueur peuvent être étalés. Cela n’affectera plus les contrats que Chelsea a déjà conclus.