L’UE veut briser le pouvoir publicitaire de Google et planche sur une amende d’un milliard de dollars

La Commission européenne soupçonne Google d’abuser de son emprise sur la publicité en ligne. L’entreprise internet américaine doit choisir entre les différentes branches de sa machinerie publicitaire et céder une partie de ses activités, est l’avis préliminaire de la commission. Google doit également craindre une amende de plusieurs milliards d’euros.

En juin 2021, la Commission a lancé une enquête sur la technologie de la publicité en ligne qui constitue un lien important entre les annonceurs et les éditeurs en ligne. Ils s’appuient sur cette technologie pour diffuser des annonces sur les sites Web et les publics cibles les plus appropriés.

Sur la base de ses constatations préliminaires, la Commission fait valoir que Google a abusé de sa position dominante sur ce marché. Après tout, la multinationale collecte des données auprès des utilisateurs, vend des espaces publicitaires, agit comme intermédiaire en ligne et est donc présente à presque tous les niveaux des chaînes d’approvisionnement.

« Notre première préoccupation est que Google a utilisé sa position sur le marché pour favoriser ses propres services de courtage. Cela peut avoir nui non seulement aux concurrents de Google, mais aussi aux intérêts des éditeurs, et a augmenté les coûts des annonceurs », a déclaré la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager.

Une amende d’un milliard de dollars

Le dépôt de la communication des griefs ne préjuge pas du résultat de l’enquête finale, mais si Google a effectivement commis des infractions aux règles européennes, la Commission peut imposer une amende pouvant aller jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial annuel.

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