Lowlands a commencé : un joli coup d’envoi, à l’exception de quelques moshpits


Là, ils marchent à nouveau sur les Lowlands, comme si pas un an ne s’était écoulé. Les groupes d’amis en pyjamas coordonnés, les chemises hawaïennes, les tenues de fitness eighties aux couleurs fluo, les robes boho-chic avec des santiags. Les fanatiques de la danse, les rockers. Promenade le long des campings où la plupart des tentes de montage ont déjà été jetées la nuit dernière et où les premiers jeux de flunkyball (jeu à boire) ont été joués.

La chanteuse Katie Gavin du trio alto pop américain Muna, qui se poursuit de manière ludique sur scène.
Photo d’Andreas Terlaak

Tout le monde au festival Lowlands de trois jours le sait : ne culminez pas le premier jour. Gardez vos forces pour ces trois jours. Le soleil brille, le terrain est grand. Depuis l’entrée où l’Armadillow est le lieu ouvert 24h/24 où il n’y a jamais de silence et où la fête ne s’arrête jamais, vous pouvez vous déployer sur la zone colorée avec dix scènes assez éloignées les unes des autres. Il y a des hamacs, des spots de détente partout. L’eau attire les baigneurs et les associations caritatives hissées dans les attractions sont fortement engagées dans l’implication et l’engagement. Lowlands, le paradis de rêve utopique dans le polder a recommencé.

Alors faites vos choix, sur l’espace événementiel à nouveau design de Walibi, qui accueille désormais 65 000 visiteurs, soit 5 000 de plus que les années précédentes. Se promener dans la foule, ça peut être un sport de haut niveau de voir ses favoris. Mais certains créateurs de tendances ce week-end sont les groupes féminins. Ça commence tout de suite avec le groupe autour duquel on fait un peu le buzz : le trio alto pop américain Muna. Leur rock sucré, dans lequel ils se poursuivent de manière ludique sur scène, est définitivement accrocheur mais peut encore grandir. Le ‘I Know A Place’, dédié à toutes les personnes queer, se démarque. Un moment sympathique est la façon dont la chanteuse provocatrice Katie Gavin réalise soudainement à mi-chemin du spectacle que Muna doit être le premier spectacle du week-end de festival bondé pour beaucoup.

Lowlands 2023 a commencé vendredi. Photo d’Andreas Terlaak

De Snail Mail à Girl in Red. Les femmes indie pop sont excentriques et talentueuses. Ce week-end, boygenius est toujours le favori, plus Billie Eilish. Malheureusement, Florence + The Machine a annulé son émission de samedi. Mais qu’un hit ne suffit parfois pas, on le remarque avec le duo folk suédois First Aid Kit. Bien qu’il soit agréable de se joindre à leur voix harmonieuse, seul le morceau de clôture, le hit ‘Silver Line’, peut élever l’atmosphère.

Impression étourdie

Le duo Water From My Eyes fait une impression carrément étourdie. Est-ce bizarrerie, trac ou tout simplement désintérêt ? Vous ne le découvrirez pas dans une performance qui ne colle pas du tout. Cela peut être fait différemment, montre la sensation indie belge The Haunted Youth. Dans toute sa superposition rêveuse, il doit également s’appuyer principalement sur un public qui attend patiemment. Mais il est tranquillement emporté dans ces sons de guitare larges jusqu’à la récompense : il s’ouvre. Ce sera la meilleure bande son de l’oasis musicale.

Le rappeur peint Joost Klein, avec un spectacle turbo sauvage et absurde. Photo Andreas Terlaak

Alors un coup d’envoi en douceur, ces premières heures de Lowlands. Au moins… Si vous n’aviez pas fait rage sur scène, le rappeur maquillé Joost Klein. Quel spectacle turbo sauvage et absurde à nouveau plein de folie et d’hyper. Au plus grand stade Alpha, ça hache et rebondit, et jaillit partout fosses de concert. Mais faites-le en toute sécurité, exhorte Joost. « Si quelqu’un tombe, nous l’aidons. Clairement? »

Joost est l’un des nombreux groupes néerlandais pour lesquels Lowlands est une confirmation. Reconnaissance : tu as parcouru un long chemin, maintenant tu es là. Et cela s’applique également à la chanteuse S10 dans le Bravo, un whopper à hauteur de cathédrale d’une tente qui est initialement complètement pleine pour son spectacle électropop. La chanteuse ne peut clairement pas croire sa chance. Même si elle voit immédiatement l’inconvénient de jouer tôt : le public est impatient et passe rapidement à autre chose. Un point culminant sera « De Leven » avec le pianiste Joep Beving : pur, petit, à proximité.

Rien que des voleurs à Lowlands. Photo d’Andreas Terlaak

Et la pop dansante du chanteur extravagant Merol fait également son chemin. Notamment à cause de ses moments pleins d’esprit entre cabaret et comédie : elle parle même de perdre sa virginité, une fois au camping Lowlands. Son ‘Lekker met de Meiden’ sonne presque comme un hymne. Tout comme chanter avec la britannique Jessie Ware et le bon show pop feel-good avec des pépites de funk et de disco qu’elle monte. Les danseurs s’extasient et Ware tourne sur scène comme une véritable diva de la pop. La reprise de « Believe » de Cher est un peu un choc. Aide? Non. Lowlands embrasse les classiques. Ce n’est pas un hasard s’il y a un gros « Singalong » des Spice Girls au programme tard le vendredi soir : rugissez.

Accepte après consultation avec Lowlands CNRC cette année la cotisation obligatoire de 10 euros par journaliste pour être présent en tant que presse. Pour permettre un large reportage culturel, le NRC utilise parfois des billets gratuits ou des copies d’examen – si nécessaire, nous payons pour l’accréditation ou les billets d’entrée.



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