Louis Enrique : "Mon avenir? je dois réfléchir". Mais la semaine prochaine, il pourrait démissionner

Le sélectionneur espagnol : « Bravo le Maroc, mais l’Espagne a dominé. Dans le football, on peut gagner même sans attaquer »

Luis Enrique perd. Son Espagne est hors de la Coupe du monde. Contre le Maroc, pour la quatrième fois (les précédentes en 1986, 2002 et 2018), les sanctions ont été fatales. Déjà justement celles sur lesquelles il avait rejeté la définition de « loterie », mais un moment de grande tension dans lequel il faut montrer à quel point on sait la maîtriser. Bien sûr, le gardien compte aussi et nous sommes en forme. »

Et au lieu de cela, Unai Simon s’est avéré beaucoup plus fragile que le voisin Bounou. Alors l’Espagne sort. Et sans « un match », autre pensée constante à la veille du sélectionneur espagnol : « Mon obsession, c’est le jeu, le résultat m’inquiète zéro ». Les 975 passes réussies par les Ibères, contre 235 par le Maroc) ont été stériles car dans la grande majorité des cas elles étaient loin du but adverse. Le 0-0 au bout du temps additionnel a été la photo la plus éloquente d’un défi peu émouvant.

FUTUR

Sans jeu et avec fragilité dans le « moment de grande tension », l’équipe de Luis Enrique salue la Coupe du monde. Et pour Luis Enrique c’est déjà demain. Pas de pics chauds, Dieu merci. Mais une longue et profonde réflexion que l’entraîneur a entamée une seconde après le penalty décisif d’Hakimi. « Je ne peux rien dire pour une raison très simple : je ne sais pas ce que je vais faire. De toute façon mon avenir n’est pas important. Pour la décision il y a plusieurs éléments à prendre en considération : d’un côté mon contrat expire, de l’autre je suis très heureux en équipe nationale et avec la fédération, la relation avec Rubiales et Molina (le manager, ndlr) est exceptionnelle et si pour moi je restais ici toute ma vie, mais ce n’est pas le cas ». Luis Enrique prend son temps et le demande calmement, mais aussi avec l’honnêteté intellectuelle qui l’a également distingué dans d’autres circonstances défavorables. « Maintenant, je dois réfléchir calmement pour faire la meilleure chose non seulement pour moi mais pour l’équipe nationale. » Le résultat d’aujourd’hui ? Bien sûr, cela affecte, tout affecte. Je dois rentrer à la maison. » Cependant, il est difficile d’imaginer que son parcours à la tête de l’Espagne puisse se poursuivre.

ANALYSES

Luis Enrique complimente le Maroc car « aux tirs au but ils étaient meilleurs, Bonou était très bon. Mais je félicite aussi nos joueurs, nous avons tous fait de notre mieux. Désolé pour les fans. Il faut attendre une autre occasion ». Sur les tireurs de penalty, il dit : « J’ai choisi les trois premiers ». Et sur le match : « On a dominé. Le football, c’est beau, mais on peut gagner même sans attaquer. »



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