Lors du premier débat républicain, Vivek Ramaswamy joue le rôle de Donald Trump

La question est très simple. « Pensez-vous que le changement climatique est causé par les humains ? Mercredi soir, les participants au premier débat électoral républicain se verront confrontés à un choix binaire : lever la main pour le oui, baisser la main pour le non. Et les voilà, huit candidats, cloués sur le podium. Qui ose le premier ? Pas une main qui bouge.

« Nous ne sommes pas des écoliers », explose le gouverneur Ron DeSantis. « Débattons ! »

Pendant un instant, il semble que les modérateurs Bret Baier et Martha MacCallum de la chaîne de télévision Fox News ne se contenteront pas de cela. Mais lorsque DeSantis entame un monologue presque sans rapport sur Joe Biden et les secours en cas de catastrophe, alors que d’autres candidats parlent à travers lui, les deux abandonnent. Ils n’obtiendront pas de réponse.

C’est ainsi que cela se passe encore et encore mercredi. Des déclarations limpides se heurtent à des non-réponses troubles, et les présentateurs ne poussent pas plus loin. Surtout chez DeSantis, l’évitement de position prend des formes hallucinatoires.

En l’absence de l’ancien président Donald Trump, qui a raté ce débat (« L’éléphant n’est pas dans la pièce », selon le présentateur Beier), les regards étaient auparavant tournés vers le numéro deux DeSantis. Après un début fulgurant, le gouverneur de Floride s’enfonce de plus en plus dans les sondages ces derniers mois. Ce débat verrait enfin DeSantis tenir sa promesse : être le nouveau Trump, débarrassé de tout drame.

Le concours « Qui est le Trump de la soirée ? » cependant, DeSantis perd lors de ce débat. Cet honneur revient à l’entrepreneur de 38 ans, Vivek Ramaswamy. Brillant.