« L’origine de l’épidémie de grippe aviaire De Onlanden réside dans le secteur de la volaille »

La source de l’épidémie du virus de la grippe aviaire à De Onlanden se trouve probablement dans le secteur de la volaille. Cela dit le forestier Bart Zwiers dans l’émission de Radio 1 5 jours.

« Dès que je mets mon costume blanc et que je transpire dans la zone, je ne peux pas m’empêcher de penser que le virus est probablement originaire du secteur de la volaille », note Zwiers.

Selon le garde forestier, il s’agit très probablement d’un virus hautement pathogène, ce qui signifie que le degré de contagion est élevé. « Ils peuvent remonter jusqu’à un élevage de canards en Chine », dit-il à propos de l’origine du type de virus. « Ce n’est normalement pas présent dans la nature, mais ça l’obtient. Ça fait mal en tant que garde forestier. »

L’épidémie de grippe aviaire ravage la réserve naturelle du nord de la Drenthe depuis plusieurs semaines. Des oiseaux comme les faucons pèlerins, les mouettes rieuses, les oies et les cygnes meurent au milieu de la saison de reproduction. Avec ses collègues, Zwiers essaie de retirer autant d’oiseaux morts que possible de la réserve naturelle près de Peize, dans l’espoir de freiner l’épidémie. Ils le font vêtus d’un costume blanc, avec un masque facial et des lunettes de protection.

Dans l’interview à la radio, Zwiers a expliqué ce que la situation signifie pour son environnement. « Ma fille de 13 ans voit son père en costume blanc, est émue aux larmes et dit : « Papa ne tombera pas malade, n’est-ce pas ? » »

Zwiers ne peut nier que la lutte contre le virus de la grippe peut avoir une issue fatale. « Je vois le risque de contamination comme nul », nuance-t-il le danger. « Mais la chance existe, et cela vous occupe. Il existe toutes sortes de possibilités par lesquelles nous pouvons être infectés. »

Tout comme avec le corona, le virus de la grippe aviaire restera parmi nous, tempère le forestier qui espère une amélioration rapide. « Il n’est pas nécessaire d’être très instruit pour comprendre que le virus mute de plus en plus. Il ne disparaîtra pas, et entre-temps, de plus en plus de mammifères attrapent la grippe aviaire. » Les humains ne doivent pas non plus être laissés pour compte. « Il est important de savoir que le virus se rapproche », explique Zwiers.



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