Les maisons dans la zone sismique de Groningue doivent être renforcées trois fois plus vite. Sinon il ne sera pas possible d’être prêt en 2028, comme promis. C’est ce que rapporte le régulateur SodM dans son rapport annuel d’avancement.
Le rythme auquel les maisons sont renforcées a augmenté au cours de l’année écoulée. D’avril 2022 à avril de cette année, plus d’un millier d’adresses ont été renforcées. Un an plus tôt, cela concernait encore environ 650 foyers.
Selon la Supervision d’Etat des Mines (SodM), le Coordonnateur National Groningen (NCG) est “sur la bonne voie”. Néanmoins, le rythme doit encore s’accélérer : encore treize mille adresses doivent être adressées d’ici 2028 au plus tard.
La SodM pense que l’échéance de 2028 peut encore être tenue. Le superviseur prévoit pour cela quelques conseils. Par exemple, le gouvernement devrait se concentrer en priorité sur la sécurité et découpler les projets qui n’ont rien à voir avec cela de l’opération de renforcement.
De plus, le régulateur préconise “une approche intégrée” pour les maisons qui ont besoin à la fois de renforcement et de réparation des dommages. La répartition des rôles des différentes parties prenantes doit également être clarifiée.
Les victimes doivent obtenir des éclaircissements rapidement
Enfin, l’organisation formule un certain nombre de recommandations concernant le contact avec les victimes. Par exemple, ils doivent rapidement obtenir des éclaircissements sur les mesures de durabilité qui peuvent être prises avec le renforcement et celles qui ne le peuvent pas.
Et si les différences dans l’approche de renforcement ne s’expliquent pas, des solutions doivent être recherchées avec les habitants.
Arrêter définitivement l’extraction de gaz
La semaine dernière, SodM a conseillé d’arrêter définitivement l’extraction de gaz au 1er octobre 2023. Le plan est maintenant de garder l’option ouverte pour les urgences pendant une autre année.
Selon le régulateur, certains des habitants de la zone sismique développent des plaintes de stress parce que l’opération de renforcement et la compensation sont retardées. Il se pourrait qu’ils soient plus susceptibles de mourir à cause de ce stress, selon une étude de l’Université de Groningue. Plus tôt la production de gaz s’arrête, mieux c’est.
Lorsque l’extraction du gaz est terminée, cela ne signifie pas que les tremblements de terre s’arrêteront immédiatement. Ils se poursuivront probablement pendant des décennies. Les chercheurs s’attendent à ce que le risque de séismes majeurs diminue.