Lookman relance l’Atalanta en tête : un but suffit pour battre la Fiorentina

Le deuxième but en Serie A de l’Anglais ramène les joueurs de Bergame à égalité de points avec le leader Napoli. Troisième défaite en championnat pour les Italiens

De notre correspondant Luca Taidelli

2 octobre
– Bergame

La cynique Atalanta ne rate pas une miette, avec un éclair de Lookman – mais la moitié du but est de Muriel – bat une Fiorentina aux ailes coupées, et après huit jours non seulement reste première avec Napoli à 20 points mais est déjà à mi-chemin du salut travail, invoqué cette semaine par le président Percassi à une altitude de 40. L’attaque qui marquait autrefois par rafales se limite désormais à frapper quand il le faut, mais Gasp a des bases solides comme en témoignent les trois buts encaissés. La Fiorentina paie les absences de Sottil et Gonzalez, la fatigue d’Amrabat – à l’intérieur, et bien, seulement en finale après les engagements en équipe nationale -, le mauvais état des attaquants et la Conférence qui enlève (aussi) l’énergie mentale , étant donné que jeudi en Ecosse doit gagner pour ne pas sortir dans un groupe qui est tout sauf irrésistible. L’Atalanta, en revanche, ne joue pas les Coupes pour ce tour et s’en sort bien pour profiter de l’avantage.

PREMIÈRE MOITIÉ

Gasperini garde Demiral sur le banc et Okoli au centre de la défense, plaçant Scalvini au centre gauche. Devant est Ederson derrière Lookman et Muriel. L’Italien, cependant, résout pour la deuxième fois consécutive le second tour Jovic-Cabral en gardant les deux attaquants sur le banc et en centralisant Kouamé, avec Ikoné et Saponara à ses côtés. Les deux philosophies sont immédiatement mises en avant, avec la Viola plus maniable mais incapable de changer de rythme et la Dea 2.0. qui préfère attendre puis se déchaîner avec les fanning et les changements de jeu – notamment de Scalvini et Koopmeiners – pour (tenter de) déclencher les attaquants ou l’ailier. L’équipe italienne sort des blocs un peu plus convaincue et avec Kouame bon pour appeler Okoli, il aurait les opportunités de passer. Au fil des minutes, cependant, la poussée violette s’atténue et les problèmes émergent surtout dans les lectures défensives, Lookman et Ederson étant toutefois incapables d’en profiter. Il faut un épisode qui enflamme un match en quête d’auteur (et d’avant-centre…) et à 39′ l’étincelle semble arriver. En effet, Irrati expulse Kouamé qui touche De Roon au visage. Ce serait un gros problème pour Viola, qui doit déjà gérer le manque de dynamisme de Bonaventura et Saponara, maîtres du football mais plus en intensité. En revanche, dans le Var, l’arbitre se rend compte du caractère involontaire de Kouamé, qu’il épargne aussi aux jaunes, pour la colère du monde Nerazzurri, déjà sensible après les épisodes controversés des trois victoires toscanes de la saison dernière. Plus que deux tentatives de Lookman et Soppy, la première dans le miroir des hôtes, mais le temps final ne donne pas.

DEUXIÈME PARTIE

Ça repart avec le même 22 et une Fiorentina qui semble plus pétillante (diagonale décisive de Toloi sur Kouamé dans l’axe de la surface) grâce à Bonaventura qui tente de recoudre le jeu entre le médian et l’attaque. En fait, dans les terres médianes, les différents couples (Ederson-Mandragora, Barak-De Roon et Koopmeiners-Bonaventura) tendent à s’annuler. Gasp joue les cartes Maehle et Pasalic pour Soppy et Ederson, tandis que l’italien aimerait probablement des forces fraîches sur les hauts flancs mais Sottil est resté à Florence et Gonzalez est hanté par son talon. Le match se termine à la 59e minute, avec Muriel dansant sur un alignement sur la ligne arrière, se moquant de Mandragora et servant un baba que Lookman ne peut refuser. La Viola est désormais contrainte de déséquilibrer et Maehle mange le doublé sur la poche de l’habituelle Muriel. Au lieu d’en insérer un entre Cabral et Jovic, l’italien passe en 4-2-3-1 avec Amrabat pour Bonaventura et le Barak abasourdi avançant derrière Kouame. La déesse, cependant, est maintenant une catapulte et chaque redémarrage devient une opportunité de réseau. Quatrième arrêt sur Lookman mais le match est désormais en lambeaux et Saponara sur la tour de Kouamé s’enroule à trois mètres du but. A une demi-heure les deux techniciens tentent d’effectuer le dernier virage. Malinovskyi, Hojlund et Demiral entrent dans la déesse pour Lookman, Muriel et Toloi meurtri. Parmi l’alto, Barak cède la place à Jovic et dans un final à l’épée, dans lequel la Déesse est trop écrasée, Cabral entre également. Sportiello, cependant, dit non à Jovic, tandis que Demiral ne se rapproche que du sensationnel but contre son camp.



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