L’ONU découvre un charnier de 87 corps au Darfour

Au nord, « l’Egypte, qui voudrait être une puissance coloniale, soutient l’armée », explique Henry. Le Caire est principalement concerné par l’eau du Nil. Au sud, l’Ethiopie poursuit « ses propres intérêts, aussi en contrepoids à l’Egypte » – ici aussi, il s’agit de l’eau du Nil – et pourrait donc se ranger du côté des milices RSF, dit-elle.

Les Émirats arabes unis soutiennent les paramilitaires, peut-être avec des armes, car ils se battent pour la coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen. Les munitions et les mercenaires pourraient atteindre les RSF via les déserts du Tchad et de la Libye, qui bordent le fief de Daglo au Darfour.

Le centre de recherche International Crisis Group craint que le conflit ne s’étende aux pays voisins car « les groupes ethniques dont la patrie s’étend au-delà des frontières du Soudan pourraient être touchés ».

Source : AFP



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