Fraîchement sorti de la victoire dans la course rose, le cycliste parle du triomphe à L’Aquila et se concentre sur Paris : « Je suis en excellente forme et avec une sprinteuse comme Elisa Balsamo, nous avons tout pour bien faire »
L’Aquila, une ville qui sait ce que signifie combattre, a accompagné un véritable combattant en triomphe le dimanche 14. L’image d’Elisa Longo Borghini se réjouissant à l’arrivée dans la capitale des Abruzzes restera dans l’histoire du cyclisme italien. Il voulait vraiment ce Giro. A la veille d’être concrète, elle ne s’est pas laissée distraire par la beauté de ses rêves : elle savait qu’elle allait bien, mais elle avait une semaine de travail acharné devant elle. Elisa sait rêver, car seul celui qui regarde loin trouve le chemin pour y arriver. Le premier Giro d’Italia organisé par RCS Sport a été passionnant : le défi entre Longo Borghini et la championne du monde, la Belge Lotte Kopecky, a été résolu dans le dernier kilomètre de 876 au total. Ils ont pris le départ de la dernière étape séparés d’une seconde au classement, puis Elisa, qui défendait le maillot rose depuis la première étape, a remonté les pédales et a déclaré au monde qu’elle était la plus forte ce jour-là. Désormais, l’objectif, ce sont les Jeux olympiques. Elisa Longo Borghini (bronze à Rio 2016 et Tokyo 2020) fera partie du quatuor choisi par l’entraîneur Paolo Sangalli pour l’essai sur route avec Elisa Balsamo, Elena Cecchini et Silvia Persico et courra également le contre-la-montre. Le rêve continue.