Long embouteillage dû aux agriculteurs faisant des barbecues sur l’autoroute près d’Azelo


Des dizaines d’agriculteurs manifestants bloqueront l’autoroute à la jonction Azelo à Overijssel jeudi après-midi, où l’A35 et l’A1 se croisent. La circulation dans les deux sens est complètement bloquée par les tracteurs, les manifestants faisant des barbecues sur la route. Les manifestants disent qu’ils seront relevés par un nouveau groupe à 17 heures, rapporte l’agence de presse ANP.

Selon l’agence de presse, des agents sont sur place, mais aucune mesure n’a encore été prise. Un porte-parole de la police indique à l’ANP qu’elle attendra pour agir « si nécessaire ». L’A7, qui va de Zaandam via le nord des Pays-Bas jusqu’à la frontière allemande, est également fermée car des agriculteurs y ont déversé des déchets en signe de protestation. Cela s’est également produit sur l’A1 près du Gelderse Voorst. L’autoroute a depuis rouvert.

« Extrémistes »

Hubert Bruls, président du Conseil de sécurité, qualifie d' »extrémistes » les agriculteurs qui ont fait campagne sur les autoroutes contre l’ANP ces derniers jours. Bruls, également maire de Nimègue, conseille aux gens « de ne pas avoir de conversation avec les extrémistes, car cela n’aide pas et leur donne une scène qu’ils ne méritent pas ». Le Premier ministre Rutte a déjà condamné jeudi matin les actions « mettant la vie en danger » : selon lui, elles sont « inacceptable » et « doit cesser ».

Le chef de la police Willem Woelders a déclaré jeudi après-midi encontre UN D que les paysans, avec leur nouveau cours sinistre et coercitif, « transgressent toutes les frontières de la société démocratique ».

Woelders dit également que les agriculteurs qui jettent des déchets sur les autoroutes et y mettent le feu risquent des peines de prison. « Jeter de l’amiante est un crime avec une peine de prison maximale de 12 ans, je me demande si les gens qui font ça s’en rendent compte. La police se dit « pleinement déterminée » à retrouver les coupables, selon le chef de la police du UN D, et s’attend à détenir des personnes dans un proche avenir. Cela prendra du temps, décide-t-il.

La police n’a pas la capacité d’intervenir préventivement, a déclaré Woelders il y a un mois CNRC. Pendant les crises, la police se coordonne au niveau national, mais les unités régionales doivent libérer du personnel et des ressources. « Dans certaines régions, la police en sait plus que d’autres, car le contact avec les agriculteurs diffère », a déclaré le chef de la police. Une intervention brutale semble n’être qu’un «dernier recours» dans les barrages routiers.

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