L’OMS fournit 18 millions de doses du tout premier vaccin antipaludique à 12 pays

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF enverront 18 millions de doses du premier vaccin contre le paludisme à 12 pays d’Afrique au cours des deux prochaines années. Le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, l’a annoncé mercredi.

Selon les données de l’OMS, le paludisme tuera 619 000 personnes dans le monde d’ici 2021. La maladie est causée par la piqûre d’un moustique et s’accompagne de symptômes tels que fièvre, maux de tête et frissons. Si elle n’est pas traitée, la maladie peut entraîner la mort. Le paludisme reste l’une des principales causes de décès en Afrique. Chaque année, 500 millions d’enfants meurent de la maladie.

Le nouveau vaccin contre le paludisme a été développé par l’Université d’Oxford et a reçu le feu vert des autorités ghanéennes. Il a déjà été testé au Ghana, au Kenya et au Malawi en 2019. Environ 1,6 million d’enfants ont reçu le vaccin RTS,S/AS01. Donner la priorité aux doses pour les zones où les besoins sont les plus grands, là où le risque de maladie et de mortalité infantiles est le plus élevé.

Outre le Ghana, le Kenya et le Malawi, la première allocation de dose ira à neuf pays, dont le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République démocratique du Congo, le Libéria, le Niger, la Sierra Leone et l’Ouganda. Au moins 28 pays africains sont intéressés à l’utiliser, mais l’offre ne correspond pas à la demande, selon l’OMS.

Les premières doses du vaccin devraient arriver dans les pays au cours du dernier trimestre de 2023, les pays pouvant commencer à se déployer au début de 2024.

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