Le ministère public (OM) estime que les textes racistes projetés sur le pont Erasmus à Rotterdam au cours de la nouvelle année sont punissables. Ceux-ci comprenaient «White Lives Matter» et «Vrolijk Blank 2023». La police, menée par le ministère public, a ouvert une enquête pénale.
La branche néerlandaise du mouvement d’extrême droite White Lives Matter (WLM) serait derrière l’action. C’est ce qu’a affirmé le mouvement dans une vidéo publiée sur sa chaîne Telegram lundi soir. Ils l’auraient fait avec des partisans allemands du même mouvement.
“La liberté d’expression est l’un des droits fondamentaux de la loi néerlandaise. Vous pouvez donc dire et penser ce que vous voulez. Mais il y a des limites à cette liberté d’expression. L’une de ces limites est que les expressions ne peuvent jamais inciter à la discrimination ou peuvent insulter une autre groupe de population”, écrit l’OM.
Selon le ministère public, il s’agit du contexte dans lequel les déclarations ont été faites. Se fondant sur la cohérence des textes, le ministère public estime qu’il y a discrimination. Les témoins qui ont vu d’où vient la projection ou qui ont d’autres informations sont priés de se présenter à la police.
Sur le pont était aussi la phrase “Nous devons assurer l’existence de notre peuple et un avenir pour les enfants blancs” (“Nous devons assurer l’existence de notre peuple et l’avenir des enfants blancs”). Ceci est également connu sous l’abréviation “Fourteen Words”, du mouvement terroriste raciste américain The Order.
Le message est basé sur la théorie de la population. Il déclare que la société occidentale est remplacée par un plan préconçu par des immigrants d’origine non occidentale.
Ce message est complété.
Extreemrechts White Lives Matter claimt racistische teksten op Erasmusbrug