Loi de Finances, Upb : estimations acceptables pour 2023 mais plus de risques baissiers pour 2024


«Les prévisions macroéconomiques officielles, validées par le DPB le mois dernier lors de l’audition sur le Nadef, sont toujours acceptables pour 2023 alors que les risques baissiers pour l’année prochaine ont considérablement augmenté». C’est ce qu’a déclaré la présidente du Bureau parlementaire du Budget, Lilia Cavallari, lors de l’audition sur la manœuvre des commissions budgétaires conjointes de la Chambre et du Sénat. «Les objectifs de croissance du gouvernement pour 2024 sont atteignables, mais seulement sous l’hypothèse que la demande extérieure se renforce significativement et que les projets du Pnrr avancent rapidement».

Avec l’incertitude, les contraintes plus strictes, la dette pèse

«Au vu des conditions objectives d’incertitude et d’instabilité du scénario, combinées au poids de la dette et à la faible dynamique du PIB de notre pays, les contraintes budgétaires déjà fortes deviennent plus strictes». Ainsi la présidente de l’UPB Lilia Cavallari lors de l’audience sur la manœuvre. «Bien que l’impact de la manœuvre soit conforme aux objectifs programmatiques établis dans le Nadef 2023 et dans le Dpb 2024 – prévient-il -, tout ralentissement sur la voie obligatoire de réduction de la dette risque de comprimer davantage les marges de manœuvre pour faire face à des conditions défavorables», tels que « des chocs inattendus ou des ralentissements de la croissance ».

Perspective à court terme, mesures fragmentées

Pour Cavallari, la manœuvre «semble être basée sur une perspective à court terme, avec des interventions temporaires et fragmentées. En outre, pour la deuxième année consécutive, on s’attend à une augmentation du déficit pour la première année par rapport à ce qui avait été établi précédemment et au report de l’atteinte d’un déficit inférieur à 3 pour cent à la dernière année de l’horizon de prévision – 2026 -. du PIB”.

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