L’Office des eaux dépense des millions chaque année pour lutter contre les « plantes nuisibles »

L’Office des eaux du delta de la Drents Overijsselse (WDODelta) alloue 1 million d’euros par an à la lutte contre les espèces dites exotiques. C’est 300 000 euros de plus que le budget actuel. Les plantes aquatiques et les plantes de berges qui n’existent pas naturellement aux Pays-Bas posent de gros problèmes, affirme l’Office des eaux.

Les « plantes nuisibles » sont présentes dans les fossés, les déversoirs, les canaux, les étangs, sur les berges et sur les digues. Ils peuvent déplacer des espèces végétales indigènes ou entraver l’approvisionnement et le drainage de l’eau. De plus, la qualité de l’eau pourrait se détériorer, selon WDODelta.

« La présence du nombre d’espèces et la répartition de ces plantes ont augmenté rapidement aux Pays-Bas ces dernières années », explique le directeur Hans Pereboom. « Nous constatons également cette augmentation à la Commission des eaux du delta de la Drents Overijsselse. En conséquence, les coûts liés à la lutte contre les plantes et à leur contrôle augmentent également. À tel point que des ressources financières supplémentaires sont désormais nécessaires. »

Les espèces exotiques proviennent souvent des étangs de jardin et des aquariums. L’Office des eaux appelle les propriétaires à ne pas jeter les plantes dans les fossés, les ruisseaux, les rivières, les canaux ou les étangs de la ville après le nettoyage. Si cela se produit, WDODelta craint une propagation rapide des plantes, qui sont également difficiles à éliminer.

WDODelta entretient lui-même environ 7 100 kilomètres d’eau. Mais il ne contrôle pas environ 16 milles de fossés plus petits. Celui-ci contient également des exotiques. « Nous invitons donc fortement ces agents d’entretien à vérifier soigneusement leurs fossés et à éliminer les plantes problématiques dès leur apparition », explique Pereboom. « Cela est également important pour l’approvisionnement et l’évacuation de leur propre fossé, aussi bien par temps sec que humide. »

Selon l’Office des eaux, les coupables sont principalement l’hydrocotyle à ombelle, l’hydrocotyle perlée, l’hydrocotyle à feuilles inégales, l’onagre aquatique, la crassula aquatique, l’éventail d’eau, la renouée du Japon et la grande berce du Caucase.

De vastes installations provenant de pays lointains qui apparaissent ici, ce qui entraîne des coûts. RTV Drenthe a déjà réalisé la vidéo ci-dessous à ce sujet.



ttn-fr-41