Liverpool arrête City : Alexander-Arnold ruine la fête de Haaland, 1-1 à Manchester

Erling a marqué le 50e but en 48 matchs en Angleterre, personne comme lui. Mais finalement les Reds ont égalisé à l’Etihad Stadium

par notre correspondant Davide Chinellato

-Manchester

L’homme des records ne suffit pas cette fois. Erling Haaland marque 50 buts en carrière en Premier League en seulement 48 matchs, le plus rapide de l’histoire, mais City a laissé Liverpool imposer un match nul 1-1, Trent Alexander-Arnold annulant un autre sort de l’équipe à la 80e minute de Cyclone Erling. L’équipe de Guardiola avait mérité de gagner jusque-là, mais les Reds repartent de l’Etihad Stadium avec un point (la victoire reste taboue depuis 2015) et la confirmation que la version 2.0 de l’équipe de Klopp est suffisamment forte pour rêver de titre. Même si City, qui conserve un point d’avance mais peut-être pas la première place (Arsenal, qui joue à 18h30 chez Brentford, peut dépasser les deux), reste toujours favori.

LES CLÉS

Le but d’Alexander-Arnold, jusqu’alors maillon faible de la défense des Reds grâce à Jeremy Doku, a enlevé à City trois points que les champions auraient mérités. Car le but de Haaland, qui atteint son 14e de la saison, n’était que la pointe de l’iceberg d’une bonne performance collective, le Norvégien étant le premier à se rendre disponible pour l’équipe. Outre lui et Doku, Bernardo Silva, le cerveau de Guardiola au milieu du terrain, et Nathan Aké, qui a remporté le duel avec Salah en défense, ont brillé. L’erreur impardonnable de City a été celle de ne pas avoir clôturé le match : ils ont eu des occasions, mais à cause de l’enthousiasme, des erreurs et finalement du manque d’énergie (Guardiola sur le banc n’avait personne à qui demander un changement de vitesse), il n’a pas réussi à se rendre compte eux, clôturant la séquence consécutive de victoires à domicile à 23. Liverpool, en revanche, a redressé un match qui devenait incontrôlable avec son caractère. Derrière le but d’Alexander-Arnold se cache l’intelligence de Salah, qui attend que son coéquipier entre en jeu dans l’un des rares moments de dérapage de la défense de City pour lui servir le ballon alors qu’il sait que cela causera plus de dégâts. C’était l’étincelle que Liverpool attendait tout au long du match, alors qu’en défense, ils souffraient des incursions de City même dans un après-midi (froid) avec trop d’incertitudes de la part d’Alisson : Dominik Szoboszlai n’a été créatif qu’en première mi-temps avant de se perdre au milieu du match. le terrain comme Alexis Mac Allister, qui perd presque tout son danger devant la défense. Si City termine avec le regret d’avoir laissé deux points en route, Liverpool (invaincu depuis 6 matchs en Premier League) a trouvé une certaine confirmation et la certitude de pouvoir encore s’améliorer.

LE MATCH

Quelques sensations fortes pour chaque équipe avant le marquage historique de Haaland à la 27e minute : il survient après un mauvais dégagement d’Alisson, intercepté au milieu de terrain par Aké et transformé en passe décisive pour le cyclone Erling, qui manquait aux Reds dans la collection personnelle. des équipes qu’ils ont marquées (seul Brentford, parmi ceux affrontés, reste impuni). Liverpool a mal récupéré et avant la pause, City était plus près de doubler son avance que de concéder l’égalisation. On recommence avec l’équipe locale devant 1-0 et Klopp qui introduit Diaz (remplacement forcé en raison de la blessure de Jota) et Gravenberch avant la 10ème minute. Liverpool est plus confiant et organisé en attaque, mais City reste une menace. Et aux commandes du match jusqu’à ce qu’Alexander-Arnold, assisté de Salah, égalise d’une diagonale insaisissable à la 80e minute. City essaie de réagir et avance, mais le résultat ne change jamais.





ttn-fr-4