Ashnikko a les cheveux bleus, les sourcils décolorés, un fétichisme des orteils et une relation avec Arlo Parks, porte des genouillères, dit qu’elle fait ‘fille triste féministe, bubblegum poo poo music‘, propose des titres comme ‘Clitoris ! The Musical’ et dans son plus grand succès promet solennellement de tomber sur votre bien-aimé sur son propre fauteuil. Vous n’êtes plus parmi nous ? Hip Hip Hourra!
Ajoutant avec empressement à la confusion déjà considérable : les arbres en papier mâché sur la scène du KluB C, les cheerleaders des backing dancers (Patience et Lexi) se tordant sur le sol, se rapprochant de plus en plus de l’orgasme, agitant des pompons bleus et les rebondissants musique dans tous les sens. De l’Edvard Grieg faisant un clin d’œil à ‘Halloweenie IV’ à la collaboration assez irrésistible de Grimes ‘Cry’ : contenu en direct nul, ambiance top woppie.
Ashnikko est un festin de contradictions. Une rebelle en quête d’authenticité qui tourne presque entièrement son show sur bande. Un fan d’Elliott Smith qui aime aussi les rythmes de Skrillex. Une elfe de la forêt futuriste qui se sait « douloureusement timide » et qui a pourtant fait trembler le sol d’un KluB C bondé.
Une lumière bleue qu’elle appelait son « cœur » brûlait sur sa poitrine. L’explication : « La semaine dernière, j’ai traversé les bois avec un chapeau champignon. Tout mon corps rayonnait. J’ai enlevé mes vêtements et je me suis tenu nu au clair de lune. Là, je suis allé vers un bel arbre et j’ai dit : « Merci pour tout ce que vous faites ! Nos noyaux cardiaques ont ensuite été connectés les uns aux autres. Les racines m’absorbaient et les fourmis se débattaient sous ma peau. Seuls les vers vivent dans mon cerveau maintenant.
Es-tu toujours avec nous ? Hip Hip Hourra! (vvp)