Litiges avec le fisc : le scraping de 23 mille dossiers est prêt


Un avant-goût de paix fiscale sur le générique de fin de la législature. Une définition simplifiée est écrite, mais une amnistie des jugements fiscaux de la Cour suprême est lue. Une possibilité offerte aux contribuables en litige avec le fisc inscrite dans le projet de loi de réforme de la justice fiscale qui, en première lecture, a repris son chemin au sein des commissions des Finances et de la Justice du Sénat pour pouvoir boucler l’examen et passer l’examen minutieux de la Chambre di Palazzo Madama : après le feu vert du jeudi 4 août, le paquet réforme de la justice fiscale est désormais attendu à l’hémicycle le 9 août pour le oui définitif.

Il a fallu beaucoup de temps pour élaborer le texte de l’amendement à voter sur le projet de loi présenté par le gouvernement. En cas de double défaite complète du fisc dans les degrés de jugement précédents, les litiges devant la Cour suprême peuvent être annulés jusqu’à 100 000 euros en payant 5%.

Si, d’autre part, l’Agence a perdu en tout ou en partie dans un seul des degrés de jugement, l’amnistie sera adressée aux litiges jusqu’à 50 mille euros mais avec le paiement de 20 pour cent. Une chance qui, selon les premières estimations calculées, pourrait conduire à une réduction allant jusqu’à 50 % des litiges fiscaux pendants devant la Cour suprême : en pratique ce serait un « élagage » d’environ 23 mille dossiers qui permettrait d’éliminer l’un des principaux goulots d’étranglement actuels dans la gestion des contentieux fiscaux.

Le « cachet de fiabilité budgétaire » pour les vertueux

En plus de la définition simplifiée, il y a beaucoup plus. De fait, le « cachet de fiabilité fiscale » arrive pour les contribuables les plus vertueux. En pratique, les numéros de TVA ayant obtenu une note d’au moins 9 dans les bulletins fiscaux au cours des trois dernières années précédant l’introduction du recours seront dispensés de présenter la garantie pour obtenir la suspension de l’acte contesté devant la Commission des Impôts. Un « tampon bleu » pour récompenser ceux qui ont en tout cas remis un justificatif fiscal de conformité à l’administration financière. Et, précisément dans le but d’assurer une plus grande transparence dans les relations impôt-contribuable, une « sanction » est instaurée pour ceux qui n’acceptent pas la plainte/proposition de médiation avant le premier niveau de jugement. L’échec de l’une des parties « à accepter les motifs déjà exprimés dans la plainte ou la médiation » entraînera également la condamnation à payer les frais de justice pour ceux qui sont les perdants devant le juge.

Mais ce n’est pas tout. La condamnation sera pertinente pour la responsabilité administrative du fonctionnaire qui a rejeté la plainte sans motif ou n’a pas accepté la proposition de médiation. Un appel à l’attention et au sens des responsabilités du personnel de l’administration fiscale, qui doit aussi être lu dans la perspective de ne pas cultiver des contentieux qui auraient pu être évités.



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