L’Italie, quel coup dur pour ses débuts européens : la France s’impose 5-1

Le voyage des filles de Bertolini commence mal. Les Bleus sont trop forts et clôturent la première mi-temps avec 5 buts (hat-trick de Geyoro et buts de Katoto et Cascarino), en seconde mi-temps ils se contentent de checker. Le Piémont a marqué en finale

La France est très forte, l’Italie n’aurait pas dû l’aider comme ça. Le début de l’équipe nationale féminine européenne a été un désastre, pas irréversible seulement parce que l’autre match entre la Belgique et l’Islande s’est terminé 1-1. Malheureusement, il n’y a pas eu de match à Rotherham pour les bleus : la France, qui s’est imposée 5-1 en marquant tous les buts de la première mi-temps, a encore gagné, profitant également de deux graves fautes défensives de l’Italie, sur les deux premiers buts, qui ont tout fait. très difficile et les adversaires plus injouables qu’avant. L’Italie, qui n’avait perdu qu’un seul de ses 18 derniers matchs (contre la Suisse, 2-1 lors des éliminatoires mondiales à Palerme), retrouvera le terrain jeudi à 18 contre l’Islande : il lui faudra la version de l’équipe nationale qui en les 90 premières minutes de ce voyage anglais n’ont pas été vues.

Rue à sens unique

Sans Cernoia, positif au Covid, l’entraîneur Bertolini a complété un milieu de terrain formé par Giugliano et Caruso avec Galli. Devant, comme cela s’est produit à Castel di Sangro lors du dernier match amical pré-européen contre l’Espagne, Bergamaschi à droite avec Girelli au milieu et Bonansea à gauche. Ce dernier, après 2′, a eu l’occasion qui aurait peut-être pu tout changer : sur une tête de Girelli, il a botté d’un tir sûr, trouvant la belle réponse du pied de Peyraud-Magnin, son partenaire à la Juventus. Depuis ce moment, l’Italie est envahie, avec l’avantage français à la 8e minute : fuite sur la droite par un Diani imparable, centre bas, très court repoussé par Gama et un but de Geyoro. Trois minutes plus tard, la passe décisive de Kharchaoui du gauche, un autre ballon laissé là cette fois par Giuliani des mains et tout est facile pour Katoto. L’attaquant du PSG touche un poteau de la tête, puis à la 22e minute il est devancé par Gama qui risque de servir le ballon à Cascarino qui n’y arrive pas d’un trait. Bertolini a essayé de réparer quelque chose, en changeant les extérieurs offensifs et en amenant Bergamaschi sur la gauche pour aider Boattin à la merci de Diani. Mais en première mi-finale, les buts de la France sont devenus les trois premiers, puis les quatre, enfin les cinq. Le trio a été signé par Cascarino (club champion d’Europe avec Lyon) du pied droit de l’extérieur, puis Geyoro – milieu de terrain – a fait le bombardier, exploitant d’abord un couloir ouvert par Katoto, puis mettant dans le but un ballon du centre de la surface. sans que la défense de l’Italie puisse résister.

récupération

En seconde période, Bertolini change les deux tiers de l’entrejeu : Rosucci pour Galli, Simonetti pour Giugliano : à la 12′, juste avant l’entrée de Giacinti pour Girelli, le gaucher de Boattin vient de sortir. L’Italie risquait d’être laissée en dix : l’arbitre, l’Anglais Welch, a d’abord tiré le rouge pour une faute de Gama sur Geyoro puis, rappelé par le var, l’a expulsé sur carton jaune. Geyoro n’a cependant pas repris le jeu (à l’intérieur de Dali), avec Malard sur le terrain à la place de Cascarino. La France a baissé la vitesse ; en Italie, dans le Piémont pour Caruso, et Piémont de la tête a marqué le but de l’orgueil sur un centre de Boattin devançant Kharchaoui et passant, à la reprise, même tout près du doublé. Un point de redémarrage.



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