Milan, la Roma, l’Atalanta et la Fiorentina courent également après les quarts de finale : ils jouent pour le classement et pour remporter le cinquième siège de la Ligue des Champions
Voilà votre main, Europe : donnez-nous un 5 ! A partir d’aujourd’hui, nous essaierons de traîner six équipes italiennes aux quarts de finale des trois coupes continentales pour mériter une place supplémentaire dans la prochaine Ligue des Champions. Pour l’actuel, nous passons par l’Espagne. Une passe étroite pour Naples, retenu par Barcelone lors du match aller à Maradona (1-1), mais pas une passe impossible. La dernière sortie du Barça a également été grise, à -8 du Real, face à Majorque : 1-0 inscrit par Yamal, 16 ans. Les golden boys Gavi, Pedri et De Jong sont hors jeu. La poussée du peuple catalan sera puissante, mais le stade de Montjuic n’a pas l’impact scénique du charismatique Camp Nou. À Montjuic, en 1996, l’équipe des moins de 21 ans de Cesare Maldini s’est confirmée championne d’Europe en battant en finale l’Espagne, très favorisée, composée de Raul, De La Pena, Mendieta et Oscar. Nous nous sommes battus au milieu de terrain avec Ametrano et Brambilla, mais derrière nous nous avions un mur (Cannavaro-Nesta) et devant nous un poète (Totti). Il n’y a pas moyen d’y échapper : le bon résultat de ce soir dépend nécessairement d’une solide performance défensive face à Lewandowski, qui s’est confirmé comme un animal buteur à Naples, et de la joie offensive d’Osimhen et Kvaratskhelia, face à une défense qui n’a pas encaissé de but. but lors des trois derniers matches. Mais plus important encore : tous les Azzurri devront avoir les yeux de tigre qu’avaient Cannavaro et Panucci ce jour-là à Montjuic.
cholisme
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Cette dernière recommandation s’applique également à l’Inter, car, même si l’Atletico Madrid s’est orienté vers un jeu plus qualitatif, pour battre une équipe de Cholo, il faudra avant tout toujours égaliser la fureur compétitive de ses pirates. Simeone déploie le cerveau tactique des finalistes de la dernière Coupe du Monde, De Paul (Argentine) et Griezmann (France) ; il y a un Brésilien comme Samuel Lino et deux attaquants, Morata-Griezmann, qui dans cette Ligue des Champions ont déjà marqué 5 buts chacun, soit un de moins que les meilleurs buteurs Mbappé et Kane. Mais, malgré tant de grâce, on s’attend à l’habituelle bataille de Cholo, de nerfs et d’intensité, aussi sale que nécessaire, enflammée par le soutien intimidant de la Civitas Metropolitano. Godin, ancien pirate du Cholo et ancien joueur de l’Inter, a expliqué : “Jouer au Metropolitano, c’est repartir de 1-0”. Godin a marqué au Metropolitano, sautant sur le dos de Cristiano Ronaldo, lors des huitièmes de finale 2019, Atletico Madrid-Juventus 2-0, lorsque Simeone, dans un chaos infernal, a affiché ouvertement les huevos, son symbole héraldique. L’Inter tiendra compte d’une nuit comme celle-ci demain.
inter plus fort
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A 14 points du Real, fraîchement sorti de la défaite décourageante contre Cadix, la troisième sur les 5 derniers matches, Cholo a désespérément besoin d’un exploit pour redresser la saison. Après avoir rendu hommage aux sentiments, rationalisons : l’Inter est plus fort que l’Atletico Madrid. San Siro l’a dit clairement. Si Naples n’est pas favori contre Barcelone, l’Inter le est. Et pas seulement à cause du 1-0 du match aller. Lautaro, auteur d’un superbe but lors d’un match amical au Metropolitano, dont il était sur le point de devenir locataire, a tout pour crucifier une défense qui a encaissé 9 buts lors des 5 derniers matches. Lors du dernier match à Cadix, le défenseur central Gabriel Paulista a tout fait. Dimarco et Thuram peuvent lancer une contre-attaque contre une équipe déséquilibrée lors de sa remontée. Barella, Calhanoglu et Mkhitaryan ont la qualité de geler le ballon ; L’Inter, vice-champion d’Europe, a la personnalité pour foutre le camp du Metropolitano. Tête froide, cœur chaud : le mantra à suivre.
Milan, pas de blagues
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A Prague, Milan retrouvera un Slavia ravi du but en championnat qui l’a ramené à un point du leader, le Sparta, et fier des deux buts inscrits dans le temple de San Siro. Mais, au-delà de l’amnésie du match aller, Milan est trop supérieur en termes de valeurs techniques et d’expérience. Théo et Léao peuvent faire rage dans les espaces. Seul le Diable peut remettre en jeu la qualification, assurée avec le double avantage (4-2). S’il peut éviter d’encaisser un but après 11 minutes, comme à Rennes, c’est bien mieux. Le match à l’extérieur de la Roma a été encore plus confortable, avec une avance de 4 buts douce comme un oreiller. Il est vrai que De Zerbi a gagné quatre fois en 2024 avec 4 buts ou plus, mais il est également vrai qu’avant la difficile victoire de dimanche sur un but contre son camp, il avait perdu 3 fois de suite sur une série de 0-8. Brighton a été diminué par les absences et l’inexpérience internationale. La Roma de Dybala est mature et confiante.
fais attention, déesse
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En Ligue Europa, la tâche la plus difficile incombe à l’Atalanta qui a trop gaspillé à Lisbonne (1-1). Désormais, ils n’y arriveront plus et le Sporting a déjà montré à quel point il était doué pour se démarquer d’une équipe offensive : lors du match aller avec Paulinho, mais aussi lors du tour de qualification à Bergame, en arrêtant la Dea à 1-1. , se rapprochant de la victoire (double post). Cependant, au-delà du déchet, l’Atalanta s’est montrée plus forte au Portugal. Il lui suffit de le réitérer à Gewiss. Par ailleurs, le Sporting, à un point du leader Benfica, vise davantage le titre national qu’une improbable aventure européenne. Le turnover pourrait diluer l’effectif des Lions de Lisbonne. En Conference League, la Fiorentina ne pourra guère se compliquer la vie, comme elle l’a fait lors du match aller, face à un si modeste Maccabi Haïfa. Il faut absolument éviter l’épilogue des sanctions : qui les prendrait ? Ce soir, nous quittons Barcelone. Trois jours, six équipes sur le terrain pour ajouter une place à la table d’ici un an.
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