L’Italie glisse sur l’Islande, même sans Pozzecco. Maintenant à Reggio Emilia la balle de match pour le Championnat d’Europe


L’entraîneur reste absent après la pause à cause d’un mal de tête, mais les Azzurri ferment à +24 grâce aux exploits d’Akele, Bortolani et aux superbes débuts de Basile.

Matteo Lignelli

22 novembre – 23h09 -MILAN

Avalanche bleue à Reykjavik. Et lundi à Reggio Emilia, l’Italbasket de Pozzecco pourra officialiser avec deux jours d’avance sa qualification pour le Championnat d’Europe 2025. Mais il a déjà plus d’un pied dans le tournoi étant donné que la condition pour y parvenir était de gagner les deux matches contre l’Islande et le premier l’a clairement dit : malgré les absences entre les deux équipes nationales, il y a un gouffre, et lundi à Reggio Emilia pour le « retour » seront ajoutés les joueurs de l’Euroligue. Il termine 95-71, un résultat hypothéqué avec le break de 28-1 entre le premier et le deuxième quart-temps, une marge suffisamment épaisse pour ne pas être annulée par l’effondrement du troisième quart-temps. Grant Basile, naturalisé (d’origine américaine) de 24 ans évoluant actuellement pour Cantù en A2, a réalisé de superbes débuts avec 19 points et 4 rebonds, le meilleur buteur du match. Premier officiel également pour Rossato (7 points) de Trapani et Poser de Crémone. Akele (double double de 13 points et 10 rebonds) a été fondamental pour le premier geste, tout comme Bortolani (15) a réglé le jeu dans les moments clés. Sans leur seul joueur de l’Euroligue, Martin Hermannsson de l’Alba Berlin, les Islandais comptent sur Hlinason (Bilbao), qui termine avec 15 points après avoir été éclipsé en première mi-temps.

italbasket dissout l’Islande

L’Islande tente d’imposer son rythme, profitant de son gabarit plus léger pour courir en transition, menée par Hlinason dès la première pause (12-8 à la mi-premier quart-temps), mais dès que commence le tour de remplacement, elle fond comme neige dans le soleil. Il ne fait pas de panier pendant 5 minutes et subit la charge des deuxièmes lignes bleues, qui débutaient en quintette avec Spissu, Vitali, Bortolani, Severini et Tessitori. L’arrivée d’Akele sur le terrain fluidifie l’attaque, un peu plus tard Basile arrive avec 5 points d’affilée et Rossato est héroïque avec un ballon volé, un panier en contre-attaque et une faute antisportive qui produit d’autres points. En fait, après 10 minutes, Italbasket est déjà loin, à 12-27, après une série de 19-0. Les hôtes ont continué à commettre des erreurs au-delà de l’arc (2/14 à la mi-temps) et ont subi le physique de Tessitori et de ses coéquipiers, parvenant à marquer un point en un quart d’heure, et quelques autres sur la ligne. Alors tous les protagonistes italiens s’excitent à leur tour, et à la mi-match ils auraient pratiquement hypothéqué la victoire à +24 (25-49).

récupération après choc

Condition obligatoire étant donné que l’Italie a abordé la troisième période comme elle ne pouvait pas faire pire : cinq minutes sans marquer entre les revirements et les contres du géant Hlinason. Et en attaquant avec une défense non déployée, les Islandais ont remporté un 12-0 qui a réduit de moitié le déficit à -9 (40-49), toujours avec le centre local comme protagoniste. Celui qui avait donné 34 points à notre équipe nationale en 2022. Même si les locaux ne retomberont plus jamais sous le déficit à un chiffre, la baisse soudaine signifie qu’au quatrième trimestre il y aura encore un combat à éviter pour éviter les moqueries. Et Italbasket le fait sans courir de réels dangers, poussant jusqu’à +27 (68-95) même sans la direction de Pozzecco sur le banc, absent après la pause à cause d’un mal de tête.

Islande : Hlinason et Fridriksson 15, Gudmundsson 14

Italie : Basile 19 ans, Bortolani 15 ans, Akele 13 ans





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