L’Iran mène désormais également des attaques de missiles et de drones au Pakistan, tuant deux enfants : « Totalement inacceptable »

Deux bases extrémistes clés ont été détruites, a indiqué Tasnim. Le groupe rebelle sunnite avait déjà revendiqué plusieurs attaques dans le sud-est de l’Iran.

Jaish al-Adl affirme lutter pour l’indépendance dans la province iranienne du Sistan-Baloutchistan, l’une des régions les plus pauvres d’Iran où vivent de nombreux membres de la minorité ethnique baloutche qui suivent l’islam sunnite. La plupart des musulmans chiites vivent en Iran. Les États-Unis et l’Iran ont classé Jaish al-Adl parmi les organisations terroristes.

Le Pakistan affirme que les attaques pourraient avoir de « graves conséquences » et sont « totalement inacceptables ».

L’Iran et le Pakistan ont accusé à plusieurs reprises les militants de l’autre côté de la frontière d’attaquer, mais il est rare que les forces officielles soient impliquées. Selon le ministère pakistanais des Affaires étrangères, c’est d’autant plus grave qu’il existe des voies de communication officielles entre les deux pays. Le fait que l’Iran vise des cibles au Pakistan, puissance nucléaire, est donc sans précédent, selon l’agence de presse Reuters.

Dans la nuit de lundi à mardi, les Gardiens de la révolution iraniens ont également tiré des missiles balistiques sur des cibles « terroristes » en Syrie et en Irak. Il s’agirait de représailles à l’assassinat d’un officier supérieur des Gardiens de la révolution en décembre et au double attentat à la bombe perpétré à Kerman le 3 janvier, lors de la commémoration de la mort du général iranien Qassem Soleimani. 91 personnes ont été tuées dans cette double attaque. Le gouvernement de Bagdad a condamné l’attaque des Gardiens de la révolution iraniens.



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