La professeure franco-iranienne Fariba Adelkhah a été libérée vendredi d’une prison iranienne. Le ministère français des Affaires étrangères faire connaître heureux de cette décision. Adelkhah – comme un “nombre considérable” d’autres prisonniers – aurait été gracié en l’honneur de la révolution iranienne qui a eu lieu il y a 44 ans. L’avocat d’Adelkhah a déclaré à l’agence de presse AFP qu’on ne sait toujours pas combien de temps l’anthropologue, qui enseigne à l’Université des sciences politiques de Paris, devra rester en Iran avant de pouvoir retourner en France.
Adelkhah a été arrêtée en 2019 lors de sa visite en Iran. En mai 2020, elle a été condamnée à cinq ans de prison pour avoir prétendument constitué une “menace pour la sécurité nationale”. Selon le gouvernement français, son arrestation était politiquement motivée et elle a été injustement détenue. Paris a demandé sa libération à plusieurs reprises.
Le professeur fait partie des sept Français emprisonnés en Iran, ce qui a dégradé les relations entre Paris et Téhéran. Selon les partisans des prisonniers occidentaux, le régime totalitaire iranien utilise des innocents comme monnaie d’échange dans les négociations. Le régime le nie.
Le régime iranien a célébré samedi le 44e anniversaire de la République islamique avec, entre autres, un défilé militaire. Le président a prononcé un discours, qui a été brièvement interrompu à la télévision par une manifestation d’un groupe de hackers. Leur logo est apparu et une voix a crié : “Mort à la République islamique !” Les manifestations contre le régime conservateur se poursuivent dans le pays depuis cinq mois, qui ont commencé lorsque Mahsa Amini, 22 ans, est décédée en garde à vue.