L’Iran est prêt à échanger Olivier Vandecasteele, employé d’une ONG belge emprisonné, contre un diplomate iranien condamné. Reuters écrit ceci lundi sur la base de rapports du ministère iranien des Affaires étrangères. La décision de l’Iran fait suite à une décision rendue vendredi par la Cour constitutionnelle belge qui a autorisé l’échange. Selon le ministère iranien, la voie est maintenant libre pour que l’échange ait lieu. Vandecasteele a été condamné en Iran à 40 ans de prison et 79 coups de fouet.
Dès 2022, le gouvernement belge voulait un accord avec l’Iran. Olivier Vandecasteele serait échangé avec Assadollah Assadi, un diplomate iranien et terroriste condamné en Belgique. Il voulait attaquer un rassemblement de partisans de l’opposition iranienne à Paris. Mais le traité entre la Belgique et l’Iran ne s’est jamais concrétisé car l’opposition iranienne s’y est opposée. Elle avait peur qu’Assadi veuille commettre une autre attaque. La Cour constitutionnelle a rejeté l’objection, mais a placé note d’accompagnement que l’Etat belge doit informer les personnes susceptibles d’être menacées par la libération de l’Iranien.
En principe, l’accord permet à Vandecasteele, 41 ans, de rentrer en Belgique. La décision pourrait mettre fin à un jeu diplomatique entre les deux pays. L’employé de l’ONG a été arrêté en février de l’année dernière et initialement condamné à 28 ans de prison, probablement en réponse à la condamnation d’Assadi à Anvers. Selon l’Iran, Vandecasteele serait coupable d’espionnage, de trafic d’argent et de coopération avec les États-Unis contre l’Iran. Sa peine a été aggravée de manière inattendue fin janvier.