Le rapport vise à tirer les leçons pour la France des expériences d’autres pays européens en matière de mise en place de zones à faibles émissions. Cela concerne la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. « Des zones à faibles émissions ont été introduites avec succès et bien acceptées dans ces pays », indique-t-il. Ces exemples illustrent la faisabilité de l’obligation légale française d’établir la norme minimale Euro 4 en 2024 et Euro 5 en 2025 pour les véhicules légers diesel, dans les LEZ des villes où les règles de qualité de l’air ne sont pas régulièrement respectées, comme Paris, Lyon, Marseille, Rouen et Strasbourg.
Une amélioration de la qualité de l’air est également constatée dans les zones à faibles émissions. Par exemple, l’air de Londres contient pas moins de 23 pour cent d’azote en moins qu’avant l’introduction de la LEZ.
Sur le plan financier, le rapport recommande de renforcer l’aide aux habitants des cinq agglomérations qui dépassent les limites de pollution, ainsi qu’aux entreprises proches de la frontière de la LEZ. Le rapport suggère également d’encourager la transition d’un véhicule vers un véhicule hybride rechargeable et considère la mise en place d’un contrôle automatisé des caméras comme « essentielle ».