L’intérêt net sur les obligations d’État à un an est de 2,81 pour cent : « Signal important pour les banques »

L’intérêt net sur les obligations d’État à un an est de 2,81 pour cent. Le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) l’a annoncé ce matin. « Les intérêts bruts sont fixés à 3,30 pour cent, donc avec le précompte mobilier, ils s’élèveront à 2,81 pour cent », a déclaré le ministre. Van Peteghem parle d’un signal important pour les banques qui, selon lui, doivent augmenter de toute urgence les taux d’intérêt sur l’épargne.

Avec le rendement net actuel, ceux qui souscrivent aux obligations d’État à un an recevront dans l’année 2,81 pour cent sur ce qui a été investi, explique le ministre Van Peteghem à HLN LIVE.

Quiconque achète une obligation d’État prête son argent au gouvernement pour une durée convenue, généralement de trois, cinq ou sept ans. La nouvelle obligation d’État à un an sera émise le 4 septembre. Il s’agit déjà de la troisième émission d’obligations d’État cette année, mais la première à court terme d’un an. Van Peteghem veut ainsi faire pression sur les banques pour qu’elles augmentent les faibles taux d’intérêt sur l’épargne.

Depuis la reprise des émissions d’obligations d’État après la crise du coronavirus, l’intérêt des épargnants privés pour l’investissement s’est accru, explique Van Peteghem. En 2022, 108,7 millions d’euros ont été récoltés. Cette année, 389,8 millions d’euros ont déjà été investis en obligations d’État.

Intérêts d’épargne

Selon Van Peteghem, les obligations d’État constituent une incitation pour les banques. « Nos familles et nos célibataires obtiennent un rendement compétitif sur leur épargne. C’est pourquoi je continue d’appeler les banques à prendre leurs responsabilités et à permettre aux taux d’épargne d’augmenter encore dans la limite de ce qui est possible dans le contexte financier et économique actuel.

« L’écart entre les intérêts perçus par les banques et ceux qu’elles versent aux épargnants reste trop important. C’est pourquoi nous avons décidé d’émettre une obligation d’État très similaire au compte d’épargne classique, avec une durée unique d’un an et le même précompte mobilier de 15 pour cent.»

Pas de frais de gestion

Ceux qui souhaitent souscrire au bon gouvernemental ne pourront le faire que durant la semaine à venir (du jeudi 24 août au 31 août). La souscription est possible à partir de 100 euros et peut se faire via le site internet de l’Agence fédérale de la dette (www.destaatsbons.be) ou via les banques participantes. Il s’agit d’ABN AMRO, Belfius, Beobank, BNP Paribas Fortis, bpost banque, Crelan, Degroof Petercam, Deutsche Bank, ING, KBC, Keytrade Bank, Leleux et vdk bank.

Ceux qui souscrivent par l’intermédiaire du gouvernement bénéficient d’une gestion gratuite, mais selon Van Peteghem, plusieurs banques ne factureront pas de frais de gestion.

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