Inzaghi révolutionne l’équipe, le Suisse touche un poteau après une erreur sur penalty de l’Autrichien. En finale, le Français décide avec une passe décisive de Dimarco
L’Inter à la sauce béarnaise n’a pas la saveur habituelle, du moins pas celle qu’ils avaient après le derby qui a mal tourné. Mais peu importe si au final vous parvenez à avaler une victoire inattendue dans le temps additionnel : cela arrive si en Ligue des Champions vous pouvez envoyer sur le terrain une fouine comme Marcus Thuram depuis le banc et même l’un des meilleurs gauchers. sur le continent comme Federico Dimarco. Le 1-0 contre les Young Boys, qui porte à 5 la série de victoires post-Milanaises, a été réalisé par le Français avec une passe décisive pour les Azzurri, mais il n’a pas effacé un mauvais match avec beaucoup de souffrance pour les Nerazzurri. Le terrain en gazon synthétique que personne ne mâche bien, mais surtout l’énergie supérieure des Young Boys dans le match de la vie ont eu un impact, avant que le bouchon du match n’explose à la fin.
quel effort
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Inzaghi change 7 par rapport à la Roma, place Bisseck au centre-gauche défensif, donne la direction à Barella avec Frattesi à sa droite, sur les flancs il s’appuie sur Dumfries et Carlos Augusto, et devant il ramène l’étrange duo de Ligue des Champions Taremi- Arnautovic. C’est peut-être dû à une plus grande connaissance des pièges synthétiques, cela peut être dû à l’envie de se montrer et de rattraper un début de saison malheureux, mais le départ est jaune et noir, comme les maillots des Young Boys. Pression et récupérations sur tout le terrain avec un 4-2-3-1 agressif et le gaucher Hadjam casse souvent latéralement, tandis que les Nerazzurri gaspillent trop de passes, même faciles. Les ailiers de Simone font des à-coups et font des erreurs (surtout Dumfries). Reste alors l’énigme centrale qui s’étend jusqu’au match contre la Juve : Barella a d’autres excellentes qualités, mais il ne peut pas être une réplique de Calha. Ainsi, en première mi-temps, les occasions les plus importantes sont venues de l’équipe de Berne, ce qui a par trois fois inquiété Sommer: le Suisse, presque chez lui ici, a dû s’envoler sur le tir du pied droit de Hadjam dévié par Dumfries, tandis qu’une autre fois Pavard l’a aidé. pour neutraliser une tête à bout portant du même ailier. La seule occasion de l’Inter est survenue dans la demi-heure après une combinaison Pavard-Taremi, avec une talonnade arrière pour Bisseck qui a été bloqué. Trop peu, même contre l’avant-dernier de la Super League suisse.
pénalité et pole
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Le début de la seconde période donnerait à l’équipe d’Inzaghi une macro-opportunité d’éviter les ennuis et les ennuis : Hadjam, le meilleur de son équipe, élimine immédiatement Dumfries et provoque le penalty. Il aurait d’ailleurs déjà été prévenu, c’est pourquoi Inzaghi se démène pour demander son limogeage. Cependant, l’entraîneur ne dit pas un mot lorsqu’il prend le ballon sous le bras d’Arnautovic, et non Taremi, qui cette année encore l’avait déjà mis sur penalty grâce à Lautaro. L’Autrichien non, il n’est pas aussi froid : dans son jeu largement insuffisant il se fait kidnapper par le gardien Van Ballmoos, qui sauve ensuite sur le rebond de Dumfries. De la pluie on passe à la grêle quand la liste des blessures musculaires s’allonge chez les Nerazzurri : cette fois les fléchisseurs de la cuisse gauche de Carlos Augusto tombent en panne et il laisse le terrain à Dimarco pour un grief. Les conditions météorologiques pourraient encore empirer lorsque, dans un énième trou au milieu de terrain, les Young Boys font match nul avec Monteiro, un moustique tout au long du match.
la fin
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Pour préparer un remaniement, Inzaghi sort du banc : il libère Lautaro à la place d’Arnautovic et change à juste titre de direction, faisant venir Zielinski à la place de Mkhitaryan tandis que Barella retrouve son rôle naturel de milieu de terrain. L’Iranien termine une bonne occasion haut, mais c’est le Polonais qui effleure le poteau du pied gauche après une incursion de Dimarco : avec l’ailier gauche titulaire sur le terrain, toute l’équipe de l’Inter est différente. Si les Young Boys continuent leurs élans courageux (et dangereux), le ballon de l’Inter est toujours dans les pieds du numéro 32, même lorsque ThuLa se regroupe devant lui (en Thuram pour Taremi). Un autre aurait été placé au centre de la surface pour Zielinski, mais ce n’était même pas la nuit du Polonais, revenu après une blessure. Attention cependant à ce qui se passe toujours devant Sommer : le ballon de l’ancien Males effleure le poteau et donne des frissons à Yann, qui s’attendait à un tout autre retour au pays. En réalité, tout le monde attendait un éclair de la part de ThuLa recomposé et le voici à la fin : le talon de Lautaro libérant Dimarco et un énième but de Thuram A sentence, juste avant de recevoir l’équipe de son père.
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