Les deux anciens joueurs de la Lazio sont les seuls défenseurs centraux dont dispose Inzaghi (outre Palacios). Mais Acerbi a déjà raté 10 matchs en raison d’une blessure et il est probable que l’année prochaine, il ne lui en restera qu’un.
Lors de sa première saison avec les Nerazzurri, celle de 2022-23, Francesco Acerbi avait disputé jusqu’à 49 matches en championnat, en Ligue des Champions, en Coupe d’Italie et en Supercoupe d’Italie. Manquant à cause d’une blessure… zéro match. Des chiffres absolument excellents en défense qui ont donné raison à Simone Inzaghi : l’entraîneur des Nerazzurri avait eu Acerbi à la Lazio et a fait de gros efforts pour le ramener sous sa direction également à Milan. Pari gagné. Mais après une première année vécue pleinement, entre août et septembre de la saison suivante, les premiers signes physiques sont arrivés, avec un problème musculaire qui l’a contraint à manquer les 3 premières journées de championnat. Rapidement éliminé, Acerbi revient au centre de la défense nerazzurri puis s’arrête à nouveau entre février-mars (6 engagements manqués) et courant mai (2 autres). Le total fait 11 matchs absents. Ce qui, pour un joueur qui avait 35 ans à l’époque, tout bien considéré, peut aller bien. Mais le temps passe et la saison actuelle a commencé d’une manière plus malheureuse : Acerbi a raté une bonne partie de l’entraînement d’été à cause de douleurs aux adducteurs, pour ensuite revenir les premiers jours et les jouer pratiquement tous (à l’exception du match à l’extérieur de Monza). ) jusqu’en octobre. Là, le premier crash. A l’Olimpico contre la Roma, à peine une demi-heure de terrain et le geste de remplacement : élongation des ischio-jambiers, quelques semaines d’arrêt, 5 matchs manqués. Retour contre Naples, puis le match à l’extérieur à Vérone et une scène déjà vue : grimace, geste de remplacement, retrait. C’est de là qu’Acerbi ne s’est pas encore revu. Le déplacement sur le terrain de la Lazio lundi prochain sera le 10ème match auquel l’ancien joueur des Biancoceleste ne participera pas cette année. Pratiquement les mêmes matchs ont été manqués mais tout au long de la saison dernière, évitant ainsi la comparaison avec la première année Nerazzurri qui ne tiendrait pas du tout. C’est pourquoi aujourd’hui, après le renouvellement jusqu’en 2026 entamé l’année dernière, l’Inter évalue l’avenir d’Acerbi.
possibilité
—
En déclenchant une sorte de prolongation automatique avec Acerbi jusqu’en 2026, l’Inter a d’ailleurs mis une note sur papier. Et unilatéralement : si le club le juge approprié, il pourra mettre fin au contrat du défenseur central nerazzurri un an plus tôt, le libérant ainsi sous forme de transfert gratuit sur le marché des transferts. Une sorte de protection, qui donne à l’Inter la possibilité de décider en fin de saison quoi faire d’Acerbi. Le club exige plus de clarté sur les nombreuses blessures et les nombreux matches manqués par Acerbi cette saison, et en plus il y a un autre facteur que Marotta et ses associés ne sous-estimeront pas. Le « facteur » a un prénom et un nom : Stefan De Vrij. Car aujourd’hui, l’équipe d’Inzaghi ne peut compter que sur deux défenseurs centraux purs, qui sont les deux anciens joueurs de la Lazio (plus le jeune Palacios, qui pourrait avoir besoin de quelques mois pour devenir membre permanent de l’équipe). L’un est aux stands depuis un certain temps, l’autre se comporte extrêmement bien – même lors d’une mauvaise soirée comme celle de Leverkusen, il était le meilleur de l’Inter -. Acerbi aura 37 ans en février, De Vrij, en février également, 33 ans. Quatre années de différence ne sont certainement pas minimes, et en attendant que le marché recrute un nouveau défenseur central, il est probable que l’année prochaine Equipe Nerazzurri, de ces deux je ne resterai qu’un. Et ces dernières semaines font peser du poids du côté de De Vrij sur la balance…
© TOUS DROITS RÉSERVÉS