L’inter peut aussi gagner des gros matches : super Dzeko, tourné à Bergame

L’Atalanta devant avec Lookman, puis le bosniaque (doublé) se déchaîne : ça se termine 3-2 pour Inzaghi, le dernier forçage de l’équipe de Gasp vain

De notre correspondant Davide Stoppini

13 novembre
– Bergame

Ça y est, le premier match direct remporté par l’Inter en championnat. La première joie, face à l’Atalanta : 3-2 pour l’équipe d’Inzaghi, qui a également réussi à renverser (pour la deuxième fois consécutive) un premier désavantage. Lautaro et ses coéquipiers reviennent ainsi à -11 du Napoli, qui sera également le prochain adversaire à la reprise du championnat le 4 janvier. Pour l’Atalanta le regret d’avoir disputé plus de matchs à l’intérieur du même : la troisième défaite de suite amène quelques interrogations.

PREMIÈRE MOITIÉ

La journée commence par un revers pour Gasperini, qui in extremis perd Toloi et fait entrer Palomino, qui revient après sept mois et l’arrêt forcé pour l’affaire du dopage. Mais le type de match qu’il avait en tête pour l’Atalanta ne change pas, avec un homme sur toute la ligne, avec Scalvini collé à Barella, Pasalic sur Calhanoglu et Koopmeiners détourné à droite pour contrôler au maximum les échanges de Bastoni et Dimarco. Le résultat est un jeu joué à mille à l’heure, avec de nombreuses erreurs dues à la frénésie. Et un Inter qui doit trouver des voies alternatives car au milieu de terrain le ballon est plus de Gasperini que d’Inzaghi. Et donc à 13′ c’est même Onana, avec un lancer de son équipe, pour pêcher dans une position atypique d’avant-centre Dimarco : contrôle et tir du pied gauche, trop faible. L’Atalanta monte en niveau. A 15′ Koopmeiners rattrapé dans la surface par Pasalic contrôle et tire au premier poteau, Onana prend soin de dévier en corner. Au même corner, le gardien camerounais doit se dépasser, pour dire non à une tête de Palomino. L’Inter a eu du mal à construire, l’Atalanta passe en s’appuyant sur l’épisode : minute 25, dans la surface Zapata contrôle et déplace le ballon rapidement, trop vite pour De Vrij qui prend le mordant et intervient sur l’homme. Lookman tire bien et marque 1-0. C’est le moment le plus difficile pour l’Inter, qui semble tactiquement pomponné. L’Atalanta a le démérite de ne pas couler, c’est l’équipe d’Inzaghi qui a construit le match nul : il est 36′, Calhanoglu du gauche sert Lautaro à l’entrée de la surface avec un jeu qui n’a l’air de rien, mais l’Argentin reprend de la tête et le transforme en une balle qui dépasse Palomino et devient une passe décisive pour Dzeko, bon cascadeur pour battre Musso. Le reste de la première mi-temps est un arrêt désespéré de Skriniar sur l’assistance de Zapata pour Lookman et, en revanche, à la 43e minute un virage compliqué de Lautaro trouvé dans la surface par Calhanoglu.

DEUXIÈME PARTIE

En seconde période, Gasperini place Malinovskyi à la place de Scalvini. Et c’est donc Koopmeiners qui descend des parties de Barella. La première chance est cependant pour l’Inter, avec Dumfries qui à la 8e minute récupère sur le trocart et pointe droit vers la limite, mais sans trouver la porte du droit. Même pas une minute et l’Atalanta est désespérée : Zapata travaille un joli ballon dans la surface servie par Pasalic, tourne sur le côté droit mais la droite est juste un peu large. Petit souffle, seules occasions dans cette phase : 10 minutes, c’est Mkhitaryan des 18 mètres qui ne trouve pas le but. L’Inter voit l’espace pour faire mal et sur 11′ passe : Malinovskyi perd le ballon dès le redémarrage Inter, le ballon tourne vite de Barella à Mkhitaryan jusqu’à Dimarco, sur le centre duquel Maehle oppose Dzeko et paye le rebond contre, but Atalanta sent le coup , à la 15′ Lautaro passe tout près du 3-1 avec une droite du bord. Une question de secondes : une minute plus tard, le corner de Calhanoglu, Lautaro le touche et cette fois c’est Palomino avec sa tête pour le mettre dans la mauvaise porte. Seul Inter, dans cette phase : Dimarco avec le turbo met un ballon parfait sur la tête de Lautaro, mais le tir n’est pas précis. Gasperini tente de changer : en dehors de Demiral et Zapata, à l’intérieur d’Okoli et Hojlund, Inzaghi réplique avec Bellanova et Acerbi pour Dumfries et Bastoni. Il faut un épisode pour rouvrir le match. Et l’Atalanta le retrouve soudain : à la 32′ corner de Koopmeiners, au centre de la surface Skriniar perd de vue Palomino qui bat Onana. Autres remplacements pour Inzaghi : sorti de Mkhitaryan pour Brozovic, Dimarco sort pour l’ancien Gosens. Inter tremble, à la 37e minute Hojlund pendant un certain temps avec sa tête ne trouve pas la même chose. Deux autres changements : Boga pour Pasalic, Correa pour Lautaro. Lookman du bord a une bonne chance, mais tire dans le coin droit. Nous batons notre plein, six minutes de temps additionnel, la plupart dans la moitié de terrain de l’Inter. La dernière chance est à la minute 95 : frappe de Malinoskyi qui devient flipper au milieu de la surface, puis c’est Koopmeiners de la tête qui ne trouve pas la déviation gagnante. L’Inter se réjouit, pour l’Atalanta que des regrets et des points d’interrogation.



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