L’Inter ou l’Italie ne font aucune différence, Frattesi est toujours au sommet : et maintenant il veut plus d’espace à Inzaghi


Le milieu de terrain italien a marqué deux buts lors des deux derniers matches avec l’équipe nationale, mais attend désormais plus d’espace de la part du club.

Journaliste

11 septembre – 12h21 -MILAN

A Fidene, une banlieue de Rome orientée vers le nord-est, le jeune Davide Frattesi jouait avec bonheur à l' »allemand » : c’est cette sublimation du football de rue dans lequel on marque en passant le ballon uniquement à la volée et les concurrents qui marquent des buts ont pour dire au revoir lentement.

objectifs

Il l’a écrit lui-même, son apprentissage de jeunesse lui a servi de « but » instinctif pour Israël : ainsi, de but en but, le joueur italien de l’Inter s’est retrouvé à réécrire la géographie des milieux de terrain européens. Il est non seulement le meilleur buteur de cette époque nationale avec Spalletti sur le banc (7 buts) mais, en général, entre le club et l’Italie, il le place dans la moyenne du divin Bellingham. Pourtant, à Milan, il se retrouve presque toujours sur le banc, notamment en championnat. Est-il possible que le paradoxe dure encore longtemps ? Le garçon de Fidene peut-il être titulaire en équipe nationale et réserve dans son club, surtout s’il garantit avec ses deux maillots un étonnant ratio minutes/but ? L’avenir est toujours une terre étrangère, il n’y a jamais de certitudes à l’Inter, surtout compte tenu de la profonde affection de Simone Inzaghi pour son type de formation, notamment au milieu de terrain, et pourtant maintenant quelque chose pourrait changer. L’espace pour Frattesi pourrait s’agrandir au cours de cette saison qui se transforme désormais en une série de matchs : la raison n’est pas seulement le turnover forcé mais le mérite acquis sur le terrain. Et même ce soupçon de mal de ventre que j’ai eu l’été.

Les enquêtes en ligne de Gazzetta.it n’ont pas de valeur statistique, ce sont des enquêtes qui ne sont pas basées sur un échantillon traité scientifiquement. Ils visent à permettre aux lecteurs d’exprimer leur opinion sur des sujets d’actualité. Les pourcentages ne tiennent pas compte des valeurs décimales. Dans certains cas, la somme peut donc être supérieure à 100.

verbe vouloir

Frattesi est un garçon pâteux, loin des protestations flagrantes de ses autres collègues. Pourtant il « a envie » de jouer davantage et le verbe, un peu pointu, n’est pas accidentel. Ce n’est pas une exigence, mais une volonté, oui, même assez ancienne : le nouveau doublé en bleu contre la France et Israël n’a fait qu’enflammer encore plus le sentiment né la saison dernière. Une année de recul lui a suffi, d’autant que lors du match, il finissait souvent par en décider lui-même (6′ en seulement 935′ de Serie A). Le message est arrivé jusqu’à la table des managers également grâce à l’agent : cet été, alors que le marché des transferts était grand ouvert, Beppe Riso a fait savoir que son client n’était pas très satisfait du temps de jeu accordé. Ok, une saison d’apprentissage consciencieux, la star est magnifique, mais cette misère de 11 matchs en tant que titulaire aurait pu laisser du gâchis. Plus d’espace était attendu en 2024-25 et, pour ajouter un peu de piquant à l’affaire, l’enquête de Turin était également arrivée au timing parfait : la Juve a demandé Frattesi pour de vrai, recevant un non indigné des Nerazzurri qui ont un plan pour Davide à long terme. L’éventuelle affaire a été résolue rapidement grâce à l’action diplomatique : pas de diktats ni de chiffons en l’air, plutôt une pensée partagée et de nouvelles intentions pour l’avenir. Le staff de l’Inter, dont Inzaghi, est convaincu que ce milieu de terrain aux ailes et aux pieds mérite de jouer davantage. Pourtant, les trois premiers bancs de ce championnat, dans la continuité du passé, ont été plutôt bruyants. Maintenant que les engagements se chevauchent et que les grandes soirées européennes arrivent également, nous espérons que de ces paroles nous passerons aux actes. Du projet au terrain.

quels chiffres

Le titulaire qui a jusqu’à présent verrouillé la porte à Frattesi est Henrikh Mkhitaryan, le canif arménien qui fait presque tout sur le terrain. Après tout, il a de plus grandes capacités de dribble, comme cela est nécessaire dans le milieu de terrain de Simone, tandis que l’Italien a autre chose sur son CV : du matériel moins précieux, peut-être, mais un attaquant aussi rapide et « intense » est difficile à trouver dans la nature. Micki approche donc ses 36 ans et, même s’il est en parfaite santé physique, il risque à long terme de payer quelque chose, surtout s’il est pressé à chaque match. C’est pourquoi il est naturel d’imaginer que Frattesi franchira bientôt cette autre tranchée. L’année dernière, il n’a été utilisé de manière continue que dans le groupe de la Ligue des Champions (mais pas en huitièmes de finale avec l’Atletico…) et, avant que la deuxième étoile ne devienne mathématique, il avait débuté en Serie A en seulement trois matchs. La nouvelle formule européenne va multiplier les opportunités, mais c’est surtout en championnat que Davide frappe avec force : une utilisation plus dispersée permettrait aussi de mieux gérer les énergies de Mkhitaryan et Barella au vu de la source chaude. Sans oublier qu’avec Zielinski la concurrence dans le domaine s’est également accrue. Plus que pour Monza dimanche, Frattesi est candidat pour débuter l’un des deux prochains super challenges, que ce soit City ou Diavolo. Les plus têtus le poussent aussi, même les plus impressionnants comme dans le graphique de la page : en combinant son utilisation en championnat et en équipe nationale au cours des deux dernières saisons, nous découvrons que Davide marque toutes les 154′. Plus d’un but tous les deux matchs, à l’image des avant-centres accomplis et terminés. Un seul collègue anglais du Real a fait mieux qu’une bagatelle : Bellingham, milieu offensif et quelque chose au-delà, a pris 3 minutes de moins. Plus que tolérable et ne justifie certainement pas un banc.





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