L’entraîneur des Nerazzurri a déjà expliqué que le club ferait appel à un agent libre pour remplacer l’Autrichien, absent au moins un mois et demi : les wildcards de l’effectif, plus le talent de la Primavera.
Pas de panique, l’Inter dispose d’un effectif bien équipé, composé de joueurs polyvalents et de grande qualité. On ne peut cependant nier que la blessure musculaire de Marko Arnautovic a ruiné les plans de rotation des joueurs que Simone Inzaghi façonnait jour après jour. Trivialement : Lautaro Martinez a disputé les six matches en tant que titulaire, tandis que Marcus Thuram n’a débuté que depuis le banc de la Ligue des champions contre la Real Sociedad en faveur de l’international autrichien. Il est clair qu’il s’agit d’un rythme insoutenable compte tenu de l’engagement de doubler la semaine et on ne peut exclure qu’un Taureau semblait fatigué et était attendu sur le banc mercredi contre Sassuolo au Giuseppe Meazza. Sans Arnautovic, cependant, les prévisions doivent être rejetées et reformulées.
Du Chili pour Inzaghi
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Force est en effet de constater qu’avec seulement trois attaquants dans l’effectif, Alexis Sánchez est voué à voir son temps de jeu augmenter considérablement. L’impact depuis le banc de Saint-Sébastien a été très positif en termes d’idées et de détermination, mais c’est le seul moment où le Chilien a été vu sur le terrain suffisamment longtemps pour être évalué. Vingt et une minutes en Espagne, neuf à Empoli : une demi-heure au total, sans doute trop peu pour lui offrir un maillot de titulaire dès mercredi. On pourra peut-être en reparler pour le match à l’extérieur de samedi contre la Salernitana. Toutefois, au-delà des questions critiques à court terme, le « grain » revêt une plus grande importance à moyen terme. Et il le fait précisément parce que les titulaires auront besoin de faire des pauses cet automne et parce que les matches nécessiteront parfois des remplacements à la volée d’Inzaghi pour un tournant ou simplement pour du sang neuf. Sánchez sera fondamental, en effet, mais cela ne suffira peut-être pas.
Les trois noms
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Partant de certitudes, Inzaghi a confirmé que l’entreprise n’interviendra pas sur le marché des agents libres. Alors, on pioche dans l’effectif : tout, ou presque, tourne autour des noms évoqués par l’entraîneur lui-même après le 0-1 à Empoli. Deux joueurs déjà présents dans le groupe peuvent en effet assumer le rôle de deuxième attaquant. Il s’agit de Henrikh Mkhitaryan et Davy Klaassen, curieusement deux profils également valables dans le rôle de réalisateur en tant qu’assistant de Hakan Calhanoglu : l’Arménien a également joué ce rôle pour la Roma (ainsi que lors de la finale de l’Inter-Monza à la mi-août), le Néerlandais fait plusieurs fois dans sa carrière. Tous deux seraient réajustés, mais ils ont un fort sens du but et un CV plein d’objectifs. Pour le moment, l’impression est que – sauf circonstances imprévues – les maillots de départ seront réservés aux trois attaquants titulaires, mais que Mkhitaryan et Klaassen pourraient être d’une valeur inestimable pendant le match. Petite remarque : en tant que deuxième attaquant, ils devront communiquer avec un attaquant qui sait assumer les fonctions d’avant-centre. Généralement plus Lautaro que Thuram, certainement pas Sanchez. En tout cas, pendant au moins la moitié de l’automne, Inzaghi ne disposera pas de l’avant-centre qu’il réclamait depuis longtemps cet été. Enfin, il est fort probable que l’entraîneur décide d’intégrer un attaquant de la Primavera dans l’effectif, au moins pour des raisons numériques : le candidat numéro un est Amadou Makhtarlayi Sarr, un Italien né au Sénégal en 2004 et qui a déjà marqué deux buts cette saison avec Cristian Chivu (un en championnat, un en Youth League) et déjà appelé par Inzaghi contre Cagliari et la Fiorentina alors que Sanchez n’était pas disponible.
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