Au moins 39 produits pyrotechniques pour les consommateurs sont dangereux, l’Inspection de l’environnement humain et des transports (ILT) a annoncé mardi. Dans un test de 193 articles à risque, un cinquième a été rejeté. Souvent, les feux d’artifice partaient trop tôt ou trop tard.
« Si vous allumez une mèche et que rien ne se passe, quoi de plus humain que de marcher jusqu’au feu d’artifice pour le regarder », explique un porte-parole de l’ILT. « Il arrivera juste qu’il s’enflamme. »
En plus des feux d’artifice rejetés, 26 articles doivent être ajustés, par exemple parce qu’ils couvent ou parce que l’étiquette n’est pas conforme aux règles. Ces feux d’artifice ne peuvent plus être vendus ce Nouvel An, mais ils pourront l’être l’année prochaine. Les consommateurs pourront à nouveau acheter des feux d’artifice à partir de jeudi.
Feux d’artifice interdits
L’ILT examine chaque année les types de feux d’artifice qu’il estime dangereux. Cette année, il s’agissait notamment de batteries et de combinaisons avec des tubes à un coup. L’Inspection ne peut pas dire quels articles spécifiques sont concernés.
En 2019, l’ILT a rejeté environ 45 produits. Depuis lors, divers types de feux d’artifice ont été complètement interdits, tels que les bangers et les fusées éclairantes. « Ils peuvent facilement être tirés sur la police », explique le porte-parole de l’ILT.
Étant donné que l’ILT ne teste pas tous les feux d’artifice, il est toujours possible que des feux d’artifice vendus ne répondent pas aux exigences. L’Inspection appelle donc les consommateurs à manipuler les feux d’artifice de manière responsable. « Le manuel est là pour une raison. Mettez des lunettes et protégez vos oreilles.