Près de 15 % des navires historiques de la flotte brune n’ont pas de certificats valides et ne sont donc pas autorisés à naviguer. Au total, cela concerne 39 des 250 navires. C’est la conclusion d’une étude de l’Inspection de l’environnement humain et des transports.
Tara, 12 ans, participait à un camp de voile sur la mer des Wadden avec son école le 31 août. A bord du clipper, la perche s’est rompue, blessant mortellement la jeune fille. Vendredi dernier, le Conseil néerlandais de la sécurité a déjà signalé que l’accident avait été causé par la pourriture du bois. Les parents de Tara tiennent la compagnie maritime responsable de l’accident.
Lors d’un précédent accident en 2016, il s’est avéré qu’un certificat n’était pas en règle. L’Inspection a donc choisi d’effectuer un contrôle sur tous les navires de la même compagnie avant la fin de l’enquête policière. Cela a montré que tous les navires n’ont pas de certificats valides. Ces navires ne sont donc pas autorisés à naviguer pour le moment.
L’Inspection prendra, si nécessaire, des mesures coercitives et a pour l’instant prononcé une interdiction de naviguer sur un navire. Les passagers n’étaient pas autorisés à se rendre à la prochaine destination.
Certificat valable cinq ans
Les certificats de toute la flotte brune ont été contrôlés la semaine dernière. Sur les 250 navires au total, 39 n’avaient pas de certificat valide, ces navires ont été informés qu’ils ne sont pas autorisés à naviguer sans ce certificat. Les résultats incitent l’ILT à s’asseoir ce mois-ci avec les organismes de contrôle, les sociétés de classification et l’association professionnelle.
Les navires de la flotte brune nécessitent des certificats différents. Le certificat principal est valable cinq ans et, si tout est en règle, est délivré par des organismes de contrôle et des sociétés de classification mandatés par le ministre des infrastructures et de la gestion de l’eau. Le certificat de gréement, qui comprend le mât, la bôme et les cordages, est valable 2,5 ans.