L’inondation, les alarmes manquées et les retards : ce n’est pas le moment de critiquer


S’il était une fois la Romagne ensoleillée de la mémoire de Pascoli, aujourd’hui nous sommes confrontés à une Romagne submergée par les eaux et en tant que Romagne de bonne foi, j’ai été choqué par les images apocalyptiques de ces jours.

Un immense drame qui a causé des morts, des dégâts pour plusieurs milliards, avec plus de 5 mille fermes submergées, des centaines d’usines inutilisables, de nombreuses maisons envahies par la boue et des répercussions possibles sur l’industrie touristique qui venait de se remettre du long « blackout » dû au Covid.

Tragédie et controverse

Évidemment, un tel drame a immédiatement suscité de nombreuses polémiques : le drame aurait-il pu être évité ? Compte tenu des nombreux signes qui sont apparus ces derniers temps, je le pense vraiment et, ces derniers jours, j’ai eu l’occasion de le souligner. Mais, en y réfléchissant, je ne pense pas que le moment soit venu de polémiquer sur l’Émilie-Romagne, symbole du pouvoir rouge qui, au fil des années, n’aurait pas empêché l’alerte rouge avec des interventions adéquates, mais aussi sur le gouvernement qui, après le drame, serait déplacé tardivement avec un Conseil des ministres « ad hoc » convoqué seulement pour demain, mardi.

Oui, maintenant il ne faut pas se perdre dans toutes ces critiques (et je m’excuse aussi pour celles que j’ai faites) aussi parce que, cette fois, la Région et les administrations locales ont bougé dans le temps, sonnant l’alarme sur le cataclysme à venir avec un certain avance (en fait, la première vague de mauvais temps pendant le pont du 1er mai avait été sous-estimée).

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D’autre part, même l’exécutif, ces derniers jours, n’est certainement pas resté inactif et a immédiatement envoyé des ministres et des responsables de la protection civile dans les zones inondées.



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