L’initiative d’expropriation participe au comité sénatorial


Au début, ils étaient têtus, mais maintenant ils envoient trois experts à la Commission sénatoriale.

Mardi soir l’initiative « Deutsche Wohnen & Co. exproprier » a décidé d’y participer.

Hier, elle a annoncé les noms : Susanne Heeg (professeur de géographie humaine à l’université de Francfort), Anna Katharina Mangold (professeur de droit européen à l’université de Flensburg) et Tim Wihl (professeur de droit public à l’université d’Erfurt). Tous les trois s’étaient auparavant prononcés en faveur de l’échec du plafond des loyers.

Susanne Heeg est professeur de recherche urbaine géographique à l'Université de Francfort/Main (Photo : Universitaet Frankfurt)
Susanne Heeg est professeur de recherche urbaine géographique à l’Université de Francfort/Main (Photo : Universitaet Frankfurt)

Wihl critique le rejet des juges constitutionnels de l’époque : « La loi du plus fort prévaut et pose à nouveau et plus intensément les questions de propriété.

Cette année, Wihl a soutenu les bloqueurs de nerfs des éco-activistes de gauche. Leurs sit-in sont légaux et bons pour la démocratie…

Lors du référendum initié par l’initiative l’année dernière, pas moins de 59% des électeurs ont voté pour l’expropriation des sociétés immobilières de plus de 3 000 appartements à Berlin.


lire aussi

► Manifestation pour expropriation devant la Mairie Rouge

► L’administration du Sénat rejette les critiques sur l’initiative d’expropriation


La commission d’experts devrait clarifier si une loi d’expropriation est constitutionnelle. Dix membres ont déjà été nommés par les différentes administrations du Sénat, pour la plupart des juristes.

L’expert juridique Björn Jotzo (47 ans, FDP) critique l’inclusion des trois experts dans l’initiative d’expropriation. « C’est le défaut de naissance de la commission », a déclaré le député au BZ. « L’initiative a atteint son objectif le jour des élections avec l’acceptation du référendum. Il ne devrait y avoir aucun lobbyiste au sein de la commission, ni des locataires ni des propriétaires.

Jotzo souligne : « Il ne s’agit plus de discussions académiques, mais de la vraie vie, avec des effets massifs sur le marché du logement à Berlin. »



ttn-fr-27