L’industrie du médicament semble renaître, le Brabant reste à la pointe

Cette année, d’autres laboratoires de drogue ont été découverts dans le Brabant. La police a trouvé un laboratoire illégal dans au moins 23 endroits. Il concernait principalement le speed, l’ecstasy et le GHB. Jusqu’en Frise, les « cuisiniers » brabançons s’affairent à la drogue, parfois aux conséquences fatales. Le Brabant est et restera un leader national dans la production de drogues synthétiques.

Une fois, c’était un laboratoire GHB, juste avec une casserole dans une chambre, comme sur la Frans Heijlaertsplein à Breda. Là encore, des produits chimiques mijotaient dans une maison de la Carel Willinkstraat à Eindhoven, mais soudain le laboratoire d’ecstasy a pris feu.

Les laboratoires étaient partout et nulle part : dans une écurie, également découverte par un incendie, en novembre à Baarle-Nassau. Il était caché dans des hangars à Oeffelt, Vessem et Eindhoven, mais aussi dans des maisons de quartiers résidentiels à Waalwijk, Dongen, Odiliapeel, Hoeven et Bergen op Zoom.

Nombres
Il y a douze laboratoires dans l’ouest de la province. L’unité du Brabant oriental ne veut partager les chiffres concrets que plus tard. Mais là, la police en a compté plus que les dix de l’an dernier : au moins onze. Au total, au moins 23 laboratoires ont été trouvés dans le Brabant. Contre 17 l’année dernière, mais ce fut une année exceptionnellement « calme », ​​peut-être en raison des succès d’encrochat et de la crise corona.

Des chiffres nationaux fiables sur le nombre total de laboratoires ne sont pas encore disponibles. Tout indique qu’il dépasse les soixante-dix.

Vitesse
Comme toujours, l’amphétamine (speed) était la plus consommée dans le Brabant. L’ecstasy et le GHB étaient également en pleine production : ce sont les deux types de drogues avec lesquelles le Brabant est toujours en tête au niveau national. Il n’y a pratiquement pas eu de production de meth dans l’actualité du Brabant cette année.

Les méga laboratoires manquaient cette année. Le laboratoire de Baarle était grand. Le laboratoire de coke de Steenbergen était presque industriel, avec dix Colombiens vivant à l’intérieur de l’entrepôt et capables de travailler par quarts.

Frise
Une tendance visible depuis des années : des criminels brabançons qui construisent leurs usines loin de chez eux. La police y voit une extension de la zone de travail et non un effet de lit d’eau.

Un triste exemple est celui d’un laboratoire qui a explosé à Haule (Frise) fin mai. Un résident d’Eindhoven est décédé dans le processus. Un compatriote a été sévèrement mutilé. A environ 220 kilomètres de chez moi.

Dans Bureau Delden (Overijssel) a dirigé un laboratoire souterrain à Brabanders. Tout comme avec un laboratoire à Lottum dans le Limbourg et à Sint Maartensdijk en Zélande.

Décharges et rejets
Les déchets de drogue sont moins nombreux : de Woensdrecht à Westerbeek, des barils bleus jonchent le bord de la route. Plusieurs dizaines de cas ont été signalés. Quelques trouvailles spéciales, comme un camion fourgon au milieu de Zundert avec 3800 litres de substances chimiques. Et à Kruisland une voiture en feu avec 150 barils et jerrycans. Il y a des indications que davantage est déversé dans des puits comme à Halsteren et Neerkant.

Le nombre de fermes de cannabis est presque certainement encore plus bas. Il était près de 300 en 2021. Le chiffre de cette année est encore inconnu. Curieusement, le vol de puissance reste le même. Les experts pensent qu’ils sont bien cachés, comme dans une fosse à lisier à Boxtel ou dans une cave à Tilburg.

du Coca
Des tonnes de coke affluent, notamment par les ports d’Anvers et de Rotterdam. Fait aberrant, Anvers le 20 octobre, avec un conteneur contenant près de 8 000 kilos de coke, à destination d’une adresse du Flevoland. La plus grosse trouvaille de cette année dans le Brabant a peut-être été à Roosendaal en mai : 899 kilos. Environ 2000 kilos de coke à destination du Brabant ont fait l’actualité en 2022.

Les drogues interceptées dans le Brabant ont une valeur de plusieurs millions d’euros. Combien de médicaments se sont retrouvés avec le client est toujours la grande question.



ttn-fr-32