L’IND se heurte à des limites de faisabilité, en particulier ne peut pas suivre le rythme des demandes d’asile

Le Service de l’immigration et de la naturalisation (IND) atteint ses limites de faisabilité et ne parvient pas à faire face au nombre de demandes d’asile. Le service de l’immigration le rapporte dans un rapport publié mardi. L’IND se dit incapable de traiter à temps le grand nombre de demandes. De plus, parce que les lois et réglementations entourant la politique migratoire deviennent de plus en plus complexes, le service a besoin de plus de temps pour évaluer les demandes.

En particulier, l’IND ne peut pas faire face à l’augmentation des demandes d’asile ; l’année dernière, il a fallu 40 semaines au service pour statuer sur une demande d’asile moyenne, alors qu’auparavant il fallait 20 semaines. Les demandes d’études ou de travail aux Pays-Bas, par exemple, sont généralement traitées dans le délai légal. Le gouvernement attend plus de 70 000 demandeurs d’asile cette année. « Il n’y a pas de réticence à l’IND, mais il y a trop peu de capacité pour traiter le nombre croissant de demandes dans le délai légal », écrit la directrice générale Rhodia Maas.

L’année dernière, l’IND a reçu 48 000 demandes d’asile, bien plus que ce que le service avait prévu. Parmi ceux-ci, près de 24 000 demandes d’asile ont été évaluées, tandis que l’IND est mis en place pour traiter 22 000 demandes par an, selon le rapport. Maas s’attend à ce que les candidats devront attendre plus longtemps pour une décision en 2023 et 2024, ce qui obligera le service à payer des millions d’euros d’astreintes. Les demandeurs d’asile aux Pays-Bas peuvent faire valoir cela devant les tribunaux si leur procédure d’asile prend plus de temps que la période légale.



ttn-fr-33