L’imam soulagé après l’absence d’émeutes à Plein ’40-’45 : "Parler aide, il faut agir"

« Ils doivent comprendre que leur présence là-bas n’est pas bonne. La plupart de ces garçons sont normalement ‘positifs’, mais il y en a quelques-uns qui détruisent tout. Et ils emmènent avec eux des garçons de 10 ou 12 ans. »

« Nous vous avons également prévenu : maintenant, la police est très occupée avec vous, mais elle aura bientôt le temps d’étudier les images. Et si elle vous voit, elle vous appellera. Si plus tard vous obtenez un bon travail en tant que municipal ou si un ministère veut, alors vous ne réussirez pas. »

Calme

Vers 21 heures du soir, El Fakiri conclut que les séances de discussion ont peut-être fonctionné. Cela n’a pas été sinistre depuis un instant. « Les jeunes respectent les imams et la mosquée. Leurs parents y vont aussi. »

« Ils nous connaissent souvent comme imams depuis l’âge de cinq ans, depuis les études d’arabe et les cours de Coran. Quand on leur parle, ils ont honte et rentrent immédiatement chez eux. Et en plus : il y a un respect mutuel. Ils savent que nous venons pour eux. , pas contre eux.

« Mais nous sommes aussi en colère contre eux », souligne El Fakiri. « Parler est important, mais il faut aussi agir. Il faut s’occuper des garçons qui ont fait quelque chose de mal. »

Émeutes précédentes

À Nieuw-West, les choses sont devenues de plus en plus souvent incontrôlables ces dernières années. El Fakiri évoque lui-même les émeutes du couvre-feu en 2021, ou encore les émeutes qui ont éclaté près de deux ans plus tard lors de la célébration des victoires de l’équipe marocaine de football. À l’été 2022, il y a eu également des jours d’agitation lors de la foire d’Osdorp, où des jeunes du quartier se sont affrontés à plusieurs reprises avec la police.



ttn-fr-55