Les bleus de Mazzanti récupèrent les Asiatiques, annulent 6 balles de match et s’imposent au tie-break. Jeudi Pologne
Italie-Thaïlande 3-2 (24-26, 25-17, 27-29, 30-28, 15-11)
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Un début compliqué mais doux. L’Italie de Davide Mazzanti a battu la Thaïlande 3-2 évidemment en préparation pour le premier match de la Ligue des Nations. A Antalya, sur la côte sud de la Turquie, au premier tour du tournoi, une équipe encore plâtrée par les charges de travail entre sur le terrain. Une toute jeune formation qui travaille encore à la recherche de son identité et qui retrouvera les terrains jeudi à 16h (en direct sur Sky Sport) face à la Pologne de Stefano Lavarini. Mazzanti aligne Bosio comme dribbleur, Nwakalor comme opposé, Omoruyi et Degradi comme attaquants, Mazzaro et Danesi comme joueurs centraux et Parrocchiale libero, sur le terrain quelques jours avant la finale du championnat disputée contre Milan. Miriam Sylla reste sur le banc, appelée par le sélectionneur du groupe turc, mais pas utilisée même dans les moments les plus difficiles. Il reste encore beaucoup à s’entraîner, surtout sur la continuité, mais Mazzanti ramène à la maison la capacité des Azzurri à rester attachés au jeu même lorsque la Thaïlande tente de s’échapper et de ne pas se désunir dans les étapes les plus compliquées. Les bleues démarrent discrètement, malgré la rouille évidente. Bosio joue beaucoup avec les joueurs centraux et avec la deuxième ligne et trouve une bonne fin offensive à Nwakalor notamment dans la phase de pause. C’est une partie d’élastique, avec l’Italie qui se prolonge, mais qui reprend ponctuellement. Comme en finale où, devant de trois points et set pratiquement en main, l’équipe de Mazzanti concède quelques fautes de trop aux Thaïlandais, annule une balle de set mais renonce finalement à la partielle. C’est une Italie qui peine à enflammer celle qui revient sur le terrain dans le deuxième set : elle joue point à point avec les Asiatiques mais est incapable d’imposer son rythme et sa qualité, à tel point que le coach lui-même appelle un temps mort. pour secouer le bleu: “Allez!” demande Mazzanti et l’Italie se réveille de sa torpeur.
Allez
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Bosio tient chaud les Danois et Omoruyi qui ramènent le match nul. A l’entame du troisième set pourtant, les Azzurri sont à nouveau en difficulté et il faut une première vraie tentative d’évasion thaïlandaise (12-8) pour donner le sursaut. A l’intérieur de Malual pour Nwakalor, l’Italie reprend le set sur 13 partout puis concède quelques fautes de plus pour le nouveau Thaïlandais +4. Les Azzurri peinent à trouver une continuité dans l’échange de ballon et la Thaïlande, avec en face Pimpichaya une véritable épine dans le pied des Italiens, mène la partie. Au final, les bleus achèvent la rentrée, ils ont eux aussi une balle de set mais gâchent, en annulent trois aux Asiatiques et au final cèdent également le troisième set. Pour ensuite réagir aussitôt en quatrième (7-1). Mais c’est un feu de paille, car la réplique thaïlandaise est immédiate (8-8), avant que les Azzurri ne retrouvent leur jeu avec Nwakalor de retour sur le terrain à la place d’un Malual terne. Sur la distance en revanche, ce sont les Thaïlandais qui font le jeu, même si les Azzurri savent bien se serrer les coudes, ils annulent six balles de match et, du premier coup, emmènent le match jusqu’au tie break, profitant également du L’attaquant thaïlandais quitte le terrain en raison d’une blessure Ajcharaporn, l’une des principales extrémités offensives de la formation de Sriwacharamaytakul. Dans le set décisif, les Azzurri démarrent fort avec une excellente Omoruyi (7 points pour elle seulement dans le cinquième set), elles se font rattraper mais au final elles réussissent et ramènent le succès avec un as du smasheur qui jouait à Busto en dernier saison.
30 mai 2023 (changement 30 mai 2023 | 18h44)
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