Ce sont 800 000 entreprises qui sont concernées par la nouvelle obligation d’obtenir une autorisation de crédit, qui sera indispensable à partir du 1er octobre pour pouvoir travailler sur des chantiers temporaires ou mobiles. Une obligation introduite par le décret législatif Pnrr 19/2024 (article 29, paragraphe 19), pour prévenir et combattre le travail irrégulier et augmenter le niveau de sécurité dans les ouvrages de construction ou de génie civil.

Le décret d’application du nouvel instrument, présenté aux partenaires sociaux le 23 juillet, fait l’objet des dernières vérifications de la part des organismes de contrôle et attend d’être publié.

Entre-temps, l’appel d’offres pour la sélection de 750 nouveaux inspecteurs techniques dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail est ouvert jusqu’au 28 août, qui s’ajouteront aux 877 déjà employés par l’INL : ce sont les personnels qui, avec celui de l’Asl, s’occupe des contrôles « terrain » pour vérifier la santé et la sécurité du travail en entreprise (l’avis est disponible sur le site Internet www.ispettorato.gov.it, dans la section Actualités d’Inl).

Le public

Il existe 832 547 entreprises inscrites au registre de la Chambre de commerce opérant dans le secteur de la construction (source : Unioncamere-Infocamere). Il s’agit d’un vaste secteur, qui comprend non seulement ceux qui travaillent dans la construction d’ouvrages de bâtiment au sens strict, mais aussi ceux qui installent des systèmes électriques et de plomberie, et ceux qui réalisent des travaux d’isolation thermique, acoustique ou antivibratoire. Ce n’est pas tout : les travaux de génie civil et d’utilité publique entrent également dans le secteur.

En savoir plus

La loi qui a institué la licence de crédit – qui est un système de qualification pour les entreprises et les travailleurs indépendants actifs dans le secteur de la construction – a introduit la nouvelle obligation pour ceux qui opèrent sur des chantiers temporaires ou mobiles prévue par l’article 89, paragraphe 1, lettre a) du décret législatif 81/2008. Ainsi, outre les travaux de construction privés, cela comprend également les travaux routiers, ferroviaires, hydrauliques, maritimes et hydroélectriques. Sont exclus ceux qui effectuent uniquement des fournitures ou des prestations à caractère intellectuel sur les chantiers (c’est-à-dire les professionnels).



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