L’histoire d’une famille istrienne exilée et d’une jeune fille de dix-huit ans qui poursuit sa passion et son amour, sans oublier ses origines.


Un téléfilm pour ne pas oublier. Rai Fiction, en collaboration avec Publispei et Venice Film, avec La rose d’Istrie de Tiziana Aristarco (ce soir à 21h30 le Raï 1) rappelle l’histoire déchirante du Exilés italiens d’Istrie et de Dalmatie immédiatement après l’armistice du 8 septembre 1943, à travers l’histoire de Famille Braico.

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Le film sort le 10 février Journée de commémoration à la mémoire des victimes de la Foiberacontant l’histoire d’une famille obligée de quitter son pays pour survivre à Tito qui voulait annexer l’Istrie à la Yougoslavie. Au centre de l’histoire se trouve la jeune Maddalenaune fille aux prises avec son rêve et son amour dans une période dévastée par la guerre.

La rose d’Istrie: la parcelle

La rose d’Istrie c’est un histoire De entraînement, douleur et espoirvaguement basé sur le roman Qui a peur du croque-mitaine ? par Graziella Fiorentin. L’histoire il se déroule en 1943, immédiatement après l’armistice. La population istrienne est dépourvue de toute défense, tandis que Le général Tito avance dans le but du nettoyage ethnique d’annexer le territoire d’Istrie à la Yougoslavie.

Gracjela Kicaj et Eugenio Franceschini sont Maddalena et Leonardo dans « La Rose d’Istrie ». (Bureau de presse de la Rai)

Au centre du film se trouve le Famille Braicoformé par son père Antonio (Andrea Pennacchi), médecin, de sa femme Bina et de ses trois enfants, Nicolò, le petit Saul et Maddalena, dix-huit ans (Gracjela Kicaj). Elle est le catalyseur de l’histoire. Elle et sa famille sont contraintes de quitter leur pays : la situation est incontrôlable et dangereuse, Les révolutionnaires de Tito attaquent les Istriens, qu’ils considèrent tous comme des fascistes. Ensemble, ils décident d’abandonner leur maison la nuit pour se réfugier chez le frère d’Antonio, Giorgio.

Une fois arrivés à la gare, ils se retrouvent au milieu d’un échange de tirs entre soldats allemands et soldats de Tito. Nicolas (Constantino Seghi), Le frère de Maddalena est heurté et ne parvient pas à prendre le train. Lorsqu’ils arrivent chez son oncle, Maddalena commence à fréquenter l’école, où on se moque d’elle parce qu’elle est réfugiée : «Les Istriens ne sont pas de vrais Italiens – lui dit un camarade de classe – ils volent notre pain». Le défenseur est un certain Leonardo (Eugénio Franceschini), un garçon qui a un passion débridée pour la peinturecomme Maddalena.

L’éducation d’une fille au milieu de la tragédie de Foibe

Antoine il n’accepte pas que sa fille suive sa passion pour la peinture, il l’empêche de peindre« Promettez-vous d’aller à l’université et de devenir médecin comme moi ? », lui demande-t-il. Maddalena ne peut pas abandonner son rêve, même sous les bombes: elle commence à peindre en secret et fréquente Léo, dont elle tombe amoureuse.

C’est lui qui lui présentera un galeriste de Padoue, intéressé par ses œuvres. Pour suivre sa passion, Maddalena s’éloigne de son père, mais n’oubliera jamais ses origines. Le protagoniste est une fille rebelle, forte, sûre d’elle et aimante. Malgré l’adversité, il n’a jamais cessé de penser à sa famille et à ses racines.. Et il le démontrera, à travers ce qu’il fait de mieux.

Andfrea Pennacchi et Gracjela Kicaj. (Bureau de presse de la Rai)

La rose d’Istrie entre tragédie et mélodrame

Le parcours de cette famille exilée subit divers chocs au cours de quatre années. La douleur et la perte sont compensées par La force d’esprit d’Antonioun père prêt à tout pour ramener à la maison un morceau de pain, et de Madeleinesoutenu par la passion pour l’art et l’amour pour Leo.

La fille ne peut pas se passer de la palettegrâce auquel il peut s’exprimer et trouver du réconfort. Ce sera avec ses tableaux qu’il rendra hommage aux Istriens et à tous les exilés. Léo est son bras droit, le garçon dont elle tombe amoureuse et avec qui elle partage son amour de l’art. Il sera difficile de choisir entre la famille et l’amourMaddalena sait bien ce qu’il faut faire.

Le 10 février, le Jour du Souvenir à la mémoire des victimes de la Foibe

La rose d’Istrie raconte l’histoire d’une famille uniequi, à cause des adversités de l’histoire, est désuni et continuera malgré tout à se battre. Il raconte aussi un exode massifd’un tragédie comme celle de la Foibe dont on se souviendra dans Jour du Souvenir le 10 février.

«Il y a encore des blessures ouvertes dans la région – affirme le réalisateur – cette petite histoire qui rappelle une page tragique de l’histoire, cela devient universel et nous aide à mieux comprendre le présent. Le film aborde également échec de l’accueil des Istriens par les Italiens : «Ils ont été longtemps mal tolérés – continue Aristarque – ils ont créé l’embarras pour des raisons politiques et sociales».

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