L’histoire de 883 va de la première apparition télévisée dans l’émission de Jovanotti jusqu’à la naissance de la première chanson à la radio, "Ne me bats pas"


LEtout d’abord le dossier : Ils ont tué Spider-Man c’est là série Sky Original la plus regardée des 8 dernières années, 1 million 300 mille téléspectateurs en moyenne en une semaine depuis les débuts de vendredi dernier (qui ont eu lieu en diffusion simultanée). Avec le recul, c’était prévisible, mais dans la sagesse d’hier, ça l’était moins. Oui, Les chansons de 883 sont toujours très populaireschantez, citez, mais le succès d’une série, c’est autre chose. Pourtant, abordant l’une des gloires anti-glossy de la pop italienne, le récit romancé de l’aventure musicale de Max Pezzali et Mauro Repetto (dans tournée théâtrale à peu près la même histoire que le groupe mais de son point de vue) cela répondait évidemment à une curiosité et à un besoin (pour une fois, pas seulement le genre policier).

Dans le deuxième épisode de ce soir, à 21h15 sur Sky et en streaming sur NOW avec les troisième et quatrième épisodes réalisés par Alice Filippi, Homme araignée raconte l’examen de fin d’études secondaires de Max et Mauro, l’examen oral étant prévu pour le lendemain l’appel d’Italia 1 à participer au programme 1, 2, 3 jeunes.

Mais aussi de Silvia, intéressée par Max sans jamais le faire comprendre. Du magicien Cecchetto et de l’engagement sérieux des deux garçons avec les chansons, dont le premier avec un titre tout nordiste à finir à la radio : Ne me bats pas.

Ils ont tué Spider-Manl’intrigue du deuxième épisode : avant-premières

L’équipe du troisième épisode est que «les examens, c’est de la merde». De la vue à l’ophtalmologiste qui définit le petit Max (Elia Nuzzolo) comme un enfant pratiquement aveugle à celui qui conduit, pour passer le fameux examen de fin d’études secondaires, tout est un test. Ce qui ne peut qu’échouer, dit la petite voix à l’intérieur du Pezzali est un optimiste pour qui il n’y a jamais d’échappatoire à l’inévitable défaite.

Aux bureaux Taramelli (le faux Scientific dans de Pavie) pour l’épreuve écrite d’italien, à la lecture du morceau sur le Néo-Guelphismesa mémoire et celle de Mauro (Matteo Giuggioli) ne récupèrent aucune notion. Évidemment, lorsque le professeur expliquait le mouvement culturel, les enfants étaient déjà occupés à étudier les notes et les chansons dès le premier cours. Il ne réussit pas mieux au test de mathématiques (sauvé cependant par une note de Silvia).

Matteo Giuggioli et Elia Nuzzolo (Mauro Repetto et Max Pezzali). (Ciel)

Les invités de Jovanotti

Orale à la placebien que tentant un plan sérieux d’étude des poètes, pour Max et Mauro, il s’agit plutôt d’une course contre la montre (souligné par des rideaux à compte à rebours). Car même si la vie d’Ungaretti et celle de Pascoli ne leur viendront jamais à l’esprit, le vrai problème est de rentrer de Milan à temps pour l’oral. En effet, il arrive que parmi les livres et les pichets de café, Italia 1 appelle Pezzali chez lui avec la proposition d’un invité dans le programme de Jovanotti (fixé la veille des oraux, et le soir ; Repetto a envoyé la pièce Vivre dans la musique sur Radio Deejay, morceau sélectionné par Cecchetto).

Arrivé à Milan avec la camionnette du fleuriste, les « garçons de Pavie » ainsi identifiés grâce à deux airs de province corrigés par une clôture, ils font sensation (en réalité – puisque les images d’archives de la fin de l’épisode sont authentiques – beaucoup moins). Cecchetto, qui les a baptisés Hypopest enthousiaste et il leur dit de se faire entendre avec d’autres morceaux (de préférence en italien).

Elia Nuzzolo et Matteo Giuggioli. (Ciel)

Le retour à Pavie se fait à pied, la camionnette prend feu, laissant les garçons bloquéset avec le défi de ne pas rater la question. Habillés en « personnalités artistiques », comme les définit le commissaire interne, Max et Mauro (à bout de souffle) réussissent l’épreuve en montant un spectacle entre réalité et imaginaire. Avec la note finale obtenue, ils ne peuvent pas accéder aux concours publicsmais devant eux, désormais, il n’y a plus qu’un été de musique.

Ne me bats pas envoyé à Claudio Cecchetto

Au début du quatrième épisode (« divisé » en sections Max, Mauro, Silvia, qui se croisent), avec la renommée acquise en passant à la télévision (« Je n’irai pas à l’université mais J’ai été le premier Pezzali à finir à la télé», dit Max à ses parents), le groupe « toujours sans nom » tente de capitaliser avec des soirées en province. Mais le manque de réussite et les deux personnages opposés de Max et Mauro finissent par séparer les deux amis.

Elia Nuzzolo et Matteo Giuggioli. (Ciel)

Le premier finit par travailler pour la Croix-Rouge et par vivre des expériences sexuelles; le second redevient artiste après une tentative à l’université, mais chaque fois que la perspective d’un stage (travail ou amour) se présente, il s’enfuit. Jusqu’à ce qu’une énième évasion se dirige vers la maison de Max (« on a perdu trop de temps, il est temps de travailler »).

Pendant ce temps, Silvia, fiancée à Alessandro depuis l’école, le mâle alpha « anthropologiquement le plus éloigné » de Maxil est mécontent. Parlant par la suite à son amie de la paranoïa liée à sa relation, elle évoque à plusieurs reprises l’envie de dire à son copain « ne me frappe pas » : phrase que Max utilise pour le premier vrai morceau du groupe. Nous rejoignons les histoires de Silvia sur les amis d’Alessandro qu’il ne veut pas qu’elle mange de la pizza avec ses mains, et autres conneries de ce genre, en fait.

L’épisode montre les deux travaillant avec l’échantillonneurun mix et d’autres instruments simples. Et de construire lentement le texte. Jusqu’à l’intuition du nom à donner à ce groupe musical béni, maintenant avec un morceau de la Madone à envoyer à Cecchetto.

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