L’héritier d’une chaîne hôtelière est dupé par un employé très particulier


PPendant un certain temps, il n’est pas clair s’il s’agit d’une pièce de théâtre ou si Margaret Qualley vous portez une perruque. Le début de sanctuaire (gâté en italien avec Il joue le jeu. Elle établit les règlesquel que soit ‘) est en fait un entretien d’évaluation professionnelle dans une chambre d’hôtel, et en même temps un jeu sur qui l’actrice (fille d’Andie MacDowell) ressemble à une blonde comme jamais auparavant. Mais quand tu comprends ça Rébecca est le double de Claire Ferragni portant un casque Sanremo, tout devient plus ou moins clair. Mais alors ce blond est un blond hitchcockiense cache noir ou marron, une seconde identité, un plan.

Le dévoilement a lieu pour les infractions progressives d’une prémisse bancale. Soi Hal Porterfield (Christopher Abbott) est l’héritière d’un magnat de l’hôtellerie de luxe, pourquoi diable une nana l’interviewe-t-elle pour le poste de PDG ? Est-ce une clause du père maître ? En réalité, il s’agit d’un scénario dans lequel le faux consultant est une dominatrice professionnelle, et c’est le client qui, à des fins d’excitation, devrait apparaître comme un perdant mais satisfait.

Il y a pourtant que Rebecca, à un moment donné déraille malicieusement, le dialogue ne fonctionne pas, dit-il. Hal lui rappelle à la place que les accords ne devaient rien changer, vous ne pouvez pas vous permettre de briser le Sanctuaire.

Rebecca n’en a rien à foutredans une valse de coups continus dans la psyché de cet homme avec des problèmes évidents d’estime de soil’oblige à frotter soigneusement le sol de la salle de bain avec une brosse à dents. Assis avec les jambes écartées commande et humilie, satisfait enfin. La récompense, de ce sketch qui s’avère calculé, correspond aussi à la fin de la relation de travail : Hal congédie Rebecca avec le tact d’une montre haut de gamme, de ceux qui sont donnés aux retraités. Maintenant qu’il va être PDG, il ne peut pas risquer que ces passe-temps deviennent publics. Ainsi commence une autre sanctuaire.

Margaret Qualley. (Les images merveilleuses)

Celui dans lequel la sombre Rebecca est maintenant la sœur méchante de Vivian une jolie femme, celui qui veut continuer le conte de fées professionnel, autre que patacca avec dévouement. Avec doute s’il s’agit d’une suite du script pdf de Halle film (tourné comme un jeune homme Zachary Wigon) structure une lutte des classes entre une fille qui a grandi pauvre et un bébé népo, entre caractère et privilège doux, entre un possible psychopathe et un masochiste non moins immoral. Une bataille psychologique de volontés, de défense et d’attaque, que Rebecca semble mener avec plus de ressources.

Allant jusqu’à l’extorsion. Qu’est-ce que tu veux devenir, Hal, lui dit-elle, un PDG qui correspond à votre fantasme de soumission ? Mais ne savez-vous pas que j’ai enregistré nos réunions. Chercher la caméra derrière les miroirs et à la place des ampoules est une entreprise infructueuse, plus facile de payer le silence. Seulement que le théâtre de l’absurde de sanctuaireplus il semble fermer les problèmes, plus il s’ouvre.

Et celui qui était dominant devient, même si pour une courte période, dominé. Soumis à des interrogatoires, d’où péroraisons et changements de ton, entre les invocations à la compréhension, à l’identificationécoute, je plaisantais.

Christophe Abbott. (Les images merveilleuses)

Au troisième changement de perspectivela question de savoir si la chambre d’hôtel est un espace mental, un rêve, un Les autres rendu vivant, ce n’est pas si farfelu. Ni l’un ni l’autre ne s’ennuie en essayant de spéculer sur un résultat. Dieu merci, Michée Bloomberg, scénariste connu surtout comme ingénieur du son, est très doué pour gérer les équilibres, tromper et confondre. En élargissant le temps et en déplaçant la sympathie pour l’un des deux, et vice versa.

Et en effet sanctuaire coule paisiblement, un jeu dynamique et moyen dérangeant, le tout soutenu par Margaret et Christopher, surtout par elle, peut-être dans son premier rôle à part entière. Une femme noire avec des stries d’horreur chez Amazing Amy’s Fille disparue. Souvent tourné en gros plan pour rechercher des signes d’échecs et de stratégies, o peut-être seulement pour célébrer une fixité glorieuse en tant que maître de la manipulation.

Rebecca – bien que peu originale – est un personnage intéressant, le fait que ça restera une bonne répétition et non une partie mémorable cela tient à deux aspects. La nature du projet, né comme un drame de chambre suite aux restrictions dues au Covid. Et, il semblerait de la fin, à l’intention expérimentale résultante du film, qui après une longue période bordure (la technique de l’orgasme contrôlé en vue d’un climax sensationnel ; après tout, nous sommes en territoire BDSM) se termine en jetant au vent tous les détails antisociaux disséminés dans l’intrigue. Après tout, si l’on commence par celle de la perruque blonde qui représente à elle seule les trois quarts de l’histoire du cinéma.

iO Femme © REPRODUCTION RÉSERVÉE



ttn-fr-13