L’hélicoptère de la police n’a pu aller nulle part en raison de l’action climatique Schiphol: cinq suspects poursuivis

Le ministère public de Hollande du Nord poursuivra cinq militants du climat pour avoir endommagé un avion (privé) à Schiphol-East. Les militants se sont enchaînés au train d’atterrissage de 11 avions en novembre dernier, dont un avion de transport militaire canadien. L’action, à laquelle ont pris part 400 manifestants, a contraint cinq avions à se dérouter, dont un vol sanitaire. Un hélicoptère de la police de l’aviation n’a pas non plus pu atterrir et un hélicoptère de la police stationné n’avait nulle part où aller.

Les cinq suspects sont une femme de 22 ans de Duivendrecht, une femme de 54 ans de Naarden, une femme de 29 ans de Nimègue, un homme de 35 ans de Beilen et un homme de 52 ans. homme d’Amsterdam, rapporte le ministère public. Le ministère public prend au sérieux le fait que leur action a causé des « dommages considérables » au train d’atterrissage des avions stationnés.

Sur les 400 manifestants, la majorité n’a pas voulu s’identifier lors de son arrestation par la Maréchaussée. En définitive, les coordonnées personnelles de 183 militants pour le climat sont connues du ministère public. La grande majorité s’en est tirée avec un avertissement.

Onze avions ont été bloqués pendant l’action, dont sept n’ont pas pu partir en conséquence. Cinq avions détournés vers d’autres aéroports. Selon l’OM, ​​il y avait aussi un vol sanitaire, qui était encore disputé le jour même. Parce qu’un hélicoptère de la police de l’aviation a également dû se dérouter, il ne pouvait plus être sollicité pour un appui aérien.

Hélicoptère de police

Un hélicoptère de police à l’extérieur n’a pas pu être déployé et a dû être inspecté de manière approfondie pour déterminer si la sécurité des vols ne serait pas compromise. Il fallait faire aussi avec les avions auxquels les manifestants s’étaient enchaînés.

L’action du 5 novembre dernier était organisée par Greenpeace et Extinction Rebellion. Les militants ont réclamé l’interdiction des vols privés, qu’ils qualifient de plus polluants. Ce jour-là, il n’y avait qu’une autorisation pour une manifestation à Schiphol Plaza. Les militants ont pu entrer dans Schiphol-East en escaladant la clôture à l’aide d’un camion stationné et en détruisant une partie de la clôture.



ttn-fr-55