L’habituel Mbappé s’occupera d’Auxerre : Psg, le titre peut arriver samedi

Doublé décisif de l’attaquant à Auxerre : Lens compte désormais six points de retard et deux matches à jouer

Mbappé fait tout, désormais centre de gravité d’un PSG qui est ce soir officieusement champion de France, pour la onzième fois, comme premier depuis la première journée. Deux premières qui ne suffisent pas à faire oublier une saison encore décevante en Europe, avec la sortie anticipée de la Ligue des champions, en huitièmes de finale, comme en coupe de France. Le bilan est négatif et le club de l’émir compte se tourner vers l’avenir en misant tout sur Mbappé, ce soir à Auxerre qui a marqué deux buts (1-2) qui lui permettent d’allonger le tableau des buteurs (28) et d’améliorer cette différence de buts (+ 16) sur Lens, mené de six points, à six matches de la fin. Les arrêts de Donnarumma sont également importants. Le titre devrait arriver samedi prochain, sur la pelouse strasbourgeoise.

HYPOTHÈQUE

Bref, il faudrait un effondrement dans les derniers 180′ de la saison pour tout chambouler. Peu probable, voire impossible. Même si Lens, sorti à trois points du terrain de Lorient (1-3), a hypothéqué la deuxième place qui vaut qualification directe en Ligue des champions, aux dépens de Marseille, détaché de cinq longueurs après la défaite face à Lille ( 2- 1). Mbappé a décidé de mettre la main sur le « scudetto » avec deux de ses buts en l’espace de deux minutes. Déjà à la 6e minute, faisant danser le malheureux Hein dans la surface, avant de placer à la croisée des chemins. Et puis à la 8e minute avec un coup puissant du bord. Un avantage administré par le PSG qui a pourtant, comme à son habitude, permis à l’adversaire en poste, d’un rang inférieur et luttant pour le salut, de devenir tout de même dangereux.

DÉFILÉS

En fait, il a fallu le meilleur Donnarumma pour éviter d’avoir des ennuis. Les bleus captent une frappe de Hein (27e) en corner puis aussi celle, plus insidieuse, de Da Costa au premier poteau (43e), sauvée dans l’entre-deux par la barre transversale, maîtrisée par Raveloson (38e). Même tendance en deuxième mi-temps : à la 4e minute un autre arrêt crucial sur Hein, mais ensuite Sinayoko a trouvé la faille, profitant d’un long report du joueur de l’Inter prêté par Radu, terminant d’un tir en diagonale du gauche, glissé sous les bras de l’ancien joueur de l’AC Milan. Mais pas à la 30e minute où Donnarumma se referme sur un tir rapproché de Hein, scellant ainsi le succès qui vaut le titre. Au moins officieux, mais pas moins douloureux.



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